samedi 29 mars 2014

Moi, Lucifer - Glenn Duncan






Quatrième de couverture :


Prisonnier ( par la volonté de Dieu ) du corps d'un écrivain fraîchement suicidé et chichement membré, Moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l'Enfer et de ce Monde,Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l'Univers Visible et Invisible ( demandez donc à Eve, cette petite grace ), j'ai décidé-Ta-daaah !-de tout dire.
Tout ? Presque. Le funk. Le swing. Le boogie. Le rock. 
C'est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j'ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l'astrologie, l'argent...Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C'est-à-dire à peu près tout ce qui existe.


Mon avis :

Enormissime coup de coeur parfaitement parfait. (Làààà, vous comprenez direct mon enthousiasme comme ça).

Ce livre est un chef d'œuvre comme je n'en ai jamais lu dans ma vie. Je n'ai jamais autant ri, je ne me suis jamais autant (littéralement) marrée comme une baleine et je n'ai jamais ressenti autant le besoin de lire des extraits de passages à tous ceux que je croisais.
Moi, Lucifer c'est un livre plein de sexe, drogues et rock'n'roll, qui parle de Satan en personne et qui parvient pourtant à ne pas tomber dans le vulgaire, la provoc' gratuite et la médiocrité littéraire. La plume de Glenn Duncan est magique. Il y a des insultes, certes, beaucoup même, mais il y a un vocabulaire riche, presque intello, de la culture à foison et un humour british à tuer la reine Elizabeth elle-même. Ce bouquin est un petit bijou d'ironie et de sarcasmes qui nous pousse à ADORER Lucifer. Lucifer, oui, le môssieur-pas-beau-tout-vilain. Je n'ai jamais été aussi fière de me faire appeler Satan par mes proches. Dans Moi, Lucifer, le Diable paraît si diaboliquement drôle, qu'on a envie d'aller se taper un barbeuc' aux Enfers toutes les 3 pages.
En plus, étant une athée confirmée (ouais mais j'aime l'idée de me réincarner en Licorne quand même), je me suis tordue de rire devant les descriptions faites de Dieu, de l'Univers en général et du Paradis en particulier. Paradis qui, (j'en étais sûre !!!) parait être l'endroit le plus ignoblement chiant dans l'Histoire du Monde, qu'on se le dise. Moi, Lucifer reprend les bases de l'histoire divine telle qu'on la connaît (plus ou moins) mais le point de vue du Diable apporte le plus que j'attendais depuis que j'ai entendu parler de la Bible (meilleure saga d'héroic fantasy au monde). Satan nous explique sa version de l'histoire, les vraies raisons qui l'ont fait devenir le Grand Méchant, ce qu'il a fait/crée/accompli/construit, la façon dont Lui voit les choses et surtout, il nous raconte son expérience en tant qu'être humain.
Et quelle poilade ! Declan Gunn, l'écrivain fraîchement suicidé et dont Lucifer a prit possession, est un looser invétéré, névrotique chronique et a un look de merde (selon Satan). Satan qui doit vivre au travers de ce corps et apprendre à gérer le fait d'être mortel. C'est ce qui rend cette œuvre formidable pour moi, sans l'histoire autour de Declan, les mémoires de Lucifer n'auraient pas du tout le même intérêt et le même impact. Mais là. LA. C'est juste parfait. Je n'ai pas pu décrocher de ce bouquin. A partir des dix premières pages, je savais déjà que c'était un coup de coeur et qu'il allait faire partie de mon Top Livres Incontournables. L'humour cinglant, la personnalité de Lucifer, la plume de l'auteur, l'histoire biblique revisitée...LE cocktail parfait pour me combler du début à la fin.
Je n'ai rien à reprocher à ce livre tant je l'ai surkiffé (passez moi l'expression wesh). La relation entre Lucifer et les Archanges était tellement drôle, tellement bien trouvée, que je ne pouvais qu'adorer leurs confrontations. Et puis, il faut dire ce qui est, ça fait du bien d'avoir un personnage principal méchant pour une fois. Et qui de mieux pour ce rôle que le Diable en personne ? L'expérience mortelle de Lucifer nous pousse à nous poser des questions en plus. En tant qu'humains, apprécions-nous assez la beauté des choses simples ? Avons-nous vraiment besoin de l'influence de quelqu'un/quelque chose pour faire du mal ? Existons-nous réellement ou est-ce qu'on se contentent de vivre ? Purement et simplement. Et c'est un autre point positif de ce bouquin. Okay Lucifer descend la religion en flèche. Okay c'est un connard (duh!). Okay l'humour peut ne pas plaire à tout le monde. Mais ce n'est pas qu'une satyre de la religion. C'est aussi et surtout un livre magnifiquement bien écrit et qui oblige à réfléchir deux secondes sur le cas (fort désolant) de l'Humanité.

En bref, un livre que je pourrais relire plusieurs fois sans jamais m'en lasser. Ne serait-ce que pour relever certains passages et en faire des citations. Ne serait-ce parce qu'aussi, je n'ai jamais autant ri pour un bouquin. Alors, certes, je suis une fille très humour noir à la base et je sais que ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde. Donc je ne conseillerais pas Moi, Lucifer à n'importe qui, déjà parce que j'aimerais ne pas me faire brûler par des chasseurs de sorcières mais surtout parce que je comprends que ce livre puisse choquer/déranger/offenser certaines personnes et ce n'est pas mon but.

Cela dit, si vous êtes de grands adeptes et fanatiques de l'humour noir...JETEZ-VOUS DESSUS !





Ma note :


20/20 ++++


vendredi 28 mars 2014

L'Héritage - Eragon Tome 4 - Christopher Paolini







Quatrième de couverture :

Il n'y a pas très longtemps, Eragon, le tueur d'Ombres, dragonnier, n'était qu'un pauvre garçon de ferme, et son dragon, Saphira, seulement une pierre bleue dans la forêt. Maintenant, le destin d'un peuple entier repose sur leurs épaules.
De longs mois d'entraînements et de batailles ont rapporté des nombreuses victoires et de l'espoir, mais ils ont causé aussi des pertes déchirantes. Et puis, la réelle bataille n'a pas encore eu lieu : ils doivent affonter Galbatorix. Quand ils le ferront, ils devront être assez fort pour le vaincre. Et s'ils ne le peuvent pas, personne ne le pourra. Il n'y aura pas de seconde chance.
Le dragonnier et son dragon sont allés plus loin que personne n'aurait pu l'espèrer. Mais peuvent-ils renverser le roi maudit et restaurer la justice en Alagaësia ? Et dans ce cas, quel en sera le prix ?


Mon avis :

Après des années d'attente et une patience mise à rude épreuve, j'ai enfin pu lire cette merveille d'héroic fantasy.

Eragon est une saga que j'ai découvert il y a au moins dix ans de cela. Ce sont ces livres qui m'ont rendu amoureuse de l'heroic fantasy. Pas le Seigneur des Anneaux parce que trop de détails ultra chiants mais bien Eragon.

Ce tome est un ENORME COUP DE COEUR ! Aussi parfait que les trois précédents, aussi bien mené, aussi bien ficelé...Bref, juste génial quoi.

On retrouve tous les personnages qu'on adore avec, je l'avoue, toujours une préférence pour Arya, l'elfe coincée du cul. Elle se déride un peu dans ce tome mais elle garde le caractère qui m'a rendue fan d'elle. On a le droit a beaucoup d'interventions d'Angela aussi, que j'adore tout particulièrement. Sa folie, ses phrases sans queue ni tête, sa relation avec Solembum. Ce personnage est juste parfaitement bien construit. Gros coup de coeur pour Nar Garzhvog aussi parce que je suis clairement tombée amoureuse des Urgals et des Kulls qui m'ont fait marrer tout au long du livre. Bonjour les psychopathes ! Et les chats-garous pour qui j'ai une affection sans bornes et que je rêverais de rencontrer dans la vraie vie. Glaedr m'a fait ressentir tout un tas d'émotions et je crois que je n'ai jamais senti autant d'empathie pour un personnage. Nasuada, elle, m'a définitivement convaincue de son importance dans l'histoire et elle a prit une dimension à laquelle je ne m'attendais pas du tout. 
Sinon il y a Eragon (forcément), et je suis toujours autant mitigée par ce personnage. S'il n'y avait pas Saphira, je crois que je voudrais qu'il meure. Purement et simplement. Il ne sert strictement à rien sans les aides extérieures et, pour un personnage principal, il y a des fois où c'est franchement pesant. D'autant plus que ses sentiments pour Arya me foutent des crises d'épilepsie chaque fois qu'il en parle. Okay elle est belle, on a compris. Okay elle te rembarre, pleure tu pisseras moins. Okay elle est froide et indifférente, mais c'est une elfe nom de Dieu ! Et en plus elle a un siècle de plus que toi gamin ! BREF ! En gros Eragon c'est la niaiserie à lui tout seul dans cette saga mais vu que Christopher Paolini est un génie, on serre les dents, on prend Eragon en pitié et on finit par l'apprécier.

Toute la difficulté de ce tome était de parvenir à nous tenir en haleine jusqu'à l'affrontement final. Et bien, c'est gagné ! Encore une fois, on a le droit à des rebondissements, des révélations, des émotions, du suspens...En gros, le cocktail parfait pour un livre coup de cœur. Et la bataille finale n'en est que plus réussie et, personnellement, m'a comblée du début à la fin. Enfin un livre où il n'y a pas que le Bien qui triomphe du Mal. Non, dans Eragon, il y a des morts, des échecs, des doutes et des remises en questions. Rien n'est parfait, rien n'est trop beau pour être vrai et ça fait du bien !
Bien entendu, je savais d'avance à qui allait appartenir le dragon vert. Bon, j'ai cru que l'auteur allait me donner tort parce que c'était trop facile mais j'étais contente d'avoir raison. J'ai aussi énormément aimé toute l'histoire autour de La Crypte des Âmes qui, elle, m'a surprise. J'avoue que je ne m'y attendais pas du tout. Ça m'est tombé sur le coin du nez et franchement, chapeau l'artiste

Les décors, les paysages sont tous merveilleusement bien décrits. On ne croule pas sous les détails inutiles mais l'auteur arrive à nous immerger totalement dans son univers. Encore une fois j'ai redécouvert l'Alagaësia et ses contrées sans jamais me sentir mise de côté. Ce livre est décrit avec tant de brio, qu'on vit l'aventure avec les personnages, qu'on quitte le monde réel et qu'on s'enfonce dans l'histoire avec tant de netteté, que même en refermant le livre, on ne réussit pas très bien à revenir sur la terre ferme. Eragon c'est tout ce que j'attends d'un bouquin et même plus. Surtout que même les dialogues ont leur place et chaque mot compte. Cette saga continue à me surprendre par la justesse de son intrigue, de la relation entre les personnages, de l'évolution des choses et des gens. Et encore une fois, je n'ai absolument rien à reprocher au livre.
En gros, j'ai commencé Eragon à 11 ans, j'en ai maintenant 23 et je suis toujours une fan invétérée de cette saga. Le côté jeunesse ne se ressent pas du tout et je l'apprécie d'autant plus maintenant que j'ai l'expérience d'autres lectures de fantasy.

Je me contenterais de finir en vous disant qu'on m'a mise en garde quand j'ai commencé la lecture. Pas mal de gens avaient l'air d'avoir été déçu par ce tome et quand je suis arrivée à la fin j'ai compris pourquoi.

Cela dit, PAS DE PANIQUE, j'ai vérifié et si mes sources sont bonnes, il y aura un tome 5. Mais je comprends la déception de ceux qui ont cru que la saga s'achevait sur cette note. J'aurais détesté m'arrêter là et je suis donc heureuse que Christopher Paolini fasse preuve de bon sens.


En résumé, si ce n'est pas déjà fait, jetez-vous sur cette saga qui est parfaite en tout point. Autant pour les amoureux du genre ou de ceux qui ne le sont pas, que pour ceux qui veulent commencer l'heroic fantasy. En plus du fait que, peu importe votre âge, vous ne pouvez que tomber amoureux d'Eragon.



Ma note :

20/20



lundi 24 mars 2014

C'est Lundi, que lisez-vous ? (11)





Lecture passée :

- Les 100 de Kass Morgan



Lecture en cours :

- Eragon Tome 4 de Christopher Paolini


Lecture future :

- Moi, Lucifer de Glen Duncan




Voilà pour mon C'est Lundi les petits loulous ! Je viens de regarder l'avant-dernier épisode de The Walking Dead et la fin de la saison risque d'être rock'n'roll !!!! Alors pour la peine, je shake mon bouty !


vendredi 21 mars 2014

Les 100 - Kass Morgan





Quatrième de couverture :

Personne n'a posé le pied sur Terre depuis des siècles... jusqu'à aujourd'hui. Depuis qu'une guerre nucléaire a ravagé la planète, l'humanité s'est réfugiée dans des stations spatiales en orbite à des milliers de kilomètres de sa surface radioactive. Aujourd'hui, cent jeunes criminels sont envoyés en mission périlleuse : recoloniser la Terre. Cela peut leur donner une chance de repartir de zéro... ou de mourir dès leur arrivée.
Clarke a été arrêtée pour trahison, mais son véritable crime continue de la hanter au quotidien. Wells, le fils du Chancelier, est venu sur Terre pour ne pas être séparé d'elle, cette fille qu'il aime plus que tout. Mais saura-t-elle un jour pardonner son parjure aux conséquences fatales ? Bellamy, au tempérament de feu, a tout risqué pour rejoindre Octavia à bord de la navette : tous deux sont les seuls frères et soeurs que compte encore le genre humain. Glass, elle, a accompli la manoeuvre inverse et est parvenue à rester à bord de la station. Elle va vite comprendre que les dangers qui la guettent sont au moins aussi nombreux que sur Terre.
Face à un monde hostile où chacun reste rongé par la culpabilité, les 100 vont devoir se battre pour survivre. Ils n'ont rien de héros, et pourtant, ils pourraient bien être le dernier espoir de l'humanité...


Mon avis :

Après avoir eu un nombre incalculable d'avis positifs, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture.

Coup de cœur bonjour ! (enfin pas coup de cœur non plus). Enfin un livre qui a des relations amoureuses un peu niaises mais qui a une vraie intrigue dystopique. Oui, parce que Les 100, c'est pas de la pisse de chat. Nous voilà face à 100 prisonniers pour qui ont a beaucoup de peine au début. Pourquoi ? Parce que les lois sur le vaisseau sont juste ignoblement dégueulasses. Le moindre faux pas vous envoie directement en prison et vous assure une injection létale à vos 18 ans. Du coup, pour la majorité des 100 prisonniers, on se dit que le verdict est injuste. Sauf que...TADAM ! Même le voleur le plus innocent du vaisseau a de sombres secrets. En gros, ce sont tous de gros psychopathes refoulés et ça fait du bien de lire une dystopie qui met enfin en scène de vrais protagonistes foncièrement méchants. Non parce que ça va bien 5 minutes les faux rebelles en carton. Résultat les relations amoureuses m'ont fait vibrer parce qu'elles finissent mal (oui j'aime quand les filles souffrent). L'intrigue tient en haleine parce que, grâce au flashbacks, on a l'assurance d'avoir des révélations tout au long du livre. Et les personnages sont tous très bien travaillés parce qu'on connaît leur passé et qu'on voit les causes de leur évolution.

Un des points négatifs que je reproche à ce livre c'est le manque de détails concernant les changements sur Terre. Alors ouais on a le droit a des papillons fluorescents (okay Kass Morgan, t'aurais pu foutre des lucioles c'est la même chose), on a le droit aux plantes chelous qui poussent sur les arbres (bonjour l'angoisse si t'es allergique au pollen) et on assiste à l'émerveillement enfantin de nos 100 prisonniers qui n'ont connu que leur vaisseau stérile jusqu'à présent (ça c'est franchement niaiseux d'ailleurs).
J'ai beaucoup aimé le fait que le vaisseau soit divisé (encore et toujours) en "quartiers" riches, modestes et carrément pauvres. On a aussi le droit à la loi de l'enfant unique et du rationnement en eau, en nourriture et j'en passe. Donc, pour le coup, Les 100 est une vraie dystopie qui réutilise le cocktail de base de ce genre littéraire et qui l'utilise pour de VRAI. Pas comme Enclave. Le tome 3. Mais je ne balance pas. Non, non.
Sinon, j'ai moins aimé le manque de détails sur les persos secondaires. On est focalisés sur 4 personnages principaux et tous les autres passent à la trappe. Purement et simplement. Ils interviennent dans l'histoire parce que sinon il y aurait pas de dialogues hein, donc faut bien faire avancer les choses, mais niveau description physique et compagnie, on est dans le flou total.

En fait, Les 100 c'est une dystopie focalisée sur les émotions des personnages, leurs évolutions, leurs caractères et leurs façons d'appréhender leurs sorts. Du coup, c'est super original mais ça pêche un peu au niveau immersion dans l'univers post-apocalyptique. C'est la seule raison qui fait que ce bouquin n'est pas un vrai coup de cœur. J'aime beaucoup le concept mais il me manquait le petit quelque chose qui transforme une lecture super sympa, en incontournable.

Cela dit, je vous le conseille, ce livre vaut le détour. Et si, comme moi, vous haïssez les histoires d'amour qui puent la guimauve et le marshmallow tiède, foncez ! C'est franchement mal parti pour les idylles et le tome 2 promet d'être encore plus rock'n'roll !


Ma note :


17/20




PS : GROSSE ADAPTATION TELEVISUELLE ! La série a l'air génialissime alors je vous met le lien parce qu'il faut que vous voyez ça : ICI

mercredi 19 mars 2014

Article inutile, bonjour !




Coucou mes p'tites loutres des forêts tropicales ! Un article qui ne sert à rien juste pour vous dire que j'ai dépassé la barre des 50 abonnés sur ma chaîne Youtube, du coup je fais une danse de la joie seule derrière mon écran.

Un ENORME merci à vous, je ne pensais pas qu'autant de gens pourraient supporter ma connerie donc c'est une sacrée surprise. 

Ouais ouais. Je vous vois déjà arriver à mille kilomètres. << Ca va c'est seulement 50 abonnés, elle est pas non plus prête à être élue Miss France...>>. Dieu merci pour moi, je ne compte pas participer à l'élection de Miss France, Dieu merci pour vous, ils ne m'accepteraient pas de toute façon. Mais tout ce soutien est franchement gratifiant et, moi qui pensais arrêter la blogo, je me dis que, finalement, faudrait peut-être que je continue. 

En tout cas, j'ai rencontré de merveilleuses personnes par ici. Gros BIG UP pour :
- Les femmes qui lisent sont dangereuses (qui me fait marrer comme pas deux)
- Ma choupette Sarah (que j'ai retrouvé avec un plaisir immense)
- Cat Dreams (qui fait de régulières interventions par ici et qui a un blog génialissime)
- Oukouloumougnou (qui est la femme de ma vie depuis toujours)
- Bulledop' (parce que t'es mon kiki)
- Théo Couasnon (parce qu'il m'a soutenue sur ma page FB et il est doué)

Et tous les autres qui ont laissé (ou non) des commentaires. Qui se donnent la peine de subir mes vidéos ultra chiantes et qui aiment ce que je fais. 

Qu'on s'entende bien, je n'ai pas commencé l'aventure blogosphère littéraire pour avoir des fans, mais ce serait hypocrite de dire que je me fous du nombre de gens qui me suivent. Et, vous me connaissez maintenant, je suis beaucoup de choses mais pas hypocrite.
Et puis...Plus on est de fous, plus on rit ! 

Donc, article inutile, peut-être, mais ça me tenait à cœur de vous remercier. 


Alors, mes p'tits chéris d'amour, merci encore pour tout, c'est que du bonheur jour après jour (enfin à part certains groupes littéraires que je ne citerais même pas) et on se retrouve par ici pour mes prochaines inepties :D ! 



DE GROS BISOUS DE LICORNES TROP COOLS !


lundi 17 mars 2014

C'est Lundi, que lisez-vous ? (10)



Youtube et son chargement de deux de tension là ! Trois heures pour charger une vidéo, je proteste ! Bref. J'ai finalement réussi !


Lectures passées :

- Cornes de Joe Hill
- Enclave Tome 3 de Ann Aguirre



Lecture en cours :

- Les 100 de Kass Morgan



Lecture future : 

- Eragon Tome 4 de Christopher Paolini




Je suis en grève contre les groupes littéraires mes petites loutres des bois mais vous, je vous aime <3. 

jeudi 13 mars 2014

TAG Disney




1. Quel est ton film Disney favori ?

Sans aucun doute, Le Roi Lion. Que ce soit l'histoire, les chansons, les dialogues, tout est parfait ! Personnellement, je trouve que c'est le meilleur Disney tous siècles confondus.






2. Quelle scène d'un film Disney aurais-tu voulu vivre ?

C'est plusieurs scènes en fait, mais j'aurais rêvé de me transformer en différents animaux comme dans Merlin L'Enchanteur. Quand j'étais gosse, c'était un peu mon rêve suprême (ouais j'étais pas très aidée niveau neurones)





3. Un moment inoubliable que tu as passé dans le parc d'attraction ?

Je me rappelle de deux choses. La première, j'ai fais peur à un des figurants dans le train fantôme/maison, je ne me rappelle plus trop ce que c'était. Le mec avait voulu me surprendre mais j'étais déjà une psychopathe à l'époque MUAHAHAHAHA. Et puis la seconde, mais pas des moindres, j'ai eu un autographe de Tic & Tac ! (étoiles dans les yeux). J'ai lâché un gros vent à Cendrillon parce que je préférais largement les deux tamias. 





4. Si tu devais être un prince, lequel serais-tu ?

J'aime pas les princes et les princesses. Alors je dirais Aladdin, juste parce que c'est un faux prince et qu'il est supra cool.





5. Si tu devais être une princesse, laquelle serais-tu ?

Alors clairement Rebelle ! Elle est vraiment génialissime ! 
Sinon, pour les "anciens" Disney, je dirais Pocahontas. C'est trop une guerrière et je la trouve toujours superbe ! 





6. A quel personnage Disney ressembles-tu ?

Je dirais Baghera. Il aime personne. Tout à fait moi ! 





7. Si tu pouvais choisir un personnage Disney pour être ton ami, qui choisirais-tu ?


Euh...Tous ? Non sérieusement, ce serait Pocahontas encore une fois mais surtout, SURTOUT, Timon & Pumba






8. Une scène d'un Disney qui te fais pleurer à chaque fois ?

Pfff...Je vais faire ma fille super originale mais, encore maintenant, du haut de mes 23 printemps, la mort de Mufasa me colle des sanglots incontrôlables. D'ailleurs, je vais partir chercher des Kleenex.  




9. Quel est le Disney que tu as vu le plus souvent ?

Alors il y en a 3 que j'ai du voir au moins 300 fois minimum. 
- Le Roi Lion (of course !)
- L'Etrange Noël de Mr Jack (qui n'est pas un Disney à la base)
- Mary Poppins (oh ouiiiiiiiii !)






10. Quelle est ta chanson Disney favorite ?

Là encore, j'en ai plusieurs.





Et voilà mes p'tites loutres ! Je ne tague personne mais faites comme chez vous :D ! 

jeudi 6 mars 2014

Toi - Zoran Drvenkar



Quatrième de couverture :

Imagine une tempête de neige sur l'autoroute, un bouchon de plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et assassine froidement et méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentour. C'est le début d'une série de meurtres sans mobile apparent commis par celui que la presse surnomme bientôt "le Voyageur". Imagine cinq adolescentes. Cinq amies avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes que rien ne peut séparer et qui vont devoir affronter le pire. 
Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles se jettent dans une fuite en avant désespérée. Imagine enfin un hôtel isolé en Norvège, où se déroule l'ultime confrontation dans un dénouement qui te laissera sans voix. Par l'auteur de Sorry, un thriller vertigineux, un véritable piège dans lequel le lecteur est impliqué comme jamais.


Mon avis :

Il est difficile pour moi de résister à une couverture pareille. J'adore le rouge, j'adore les couv' épurées pour les thrillers et le titre me faisait de l'œil. Le résumé a fini de me convaincre totalement et je suis partie avec.
Zoran Drvenkar a un style d'écriture qui me rappelle un peu celui des auteurs nordiques (dont je suis très fan) et en même temps, il a une plume unique en son genre. Je suis complètement tombée amoureuse de la manière d'écrire de l'écrivain parce que, cette plume justement, est en grande partie la cause de la réussite de ce bouquin. Il y a du rythme, il y a du vocabulaire, il y a des tournures de phrases parfaites. En gros. Il y a le cocktail parfait pour un thriller qui tient en haleine du début à la fin. En plus de ça, Zoran Drvenkar utilise plusieurs points de vues et ça...Ca. C'est juste la perfection pour moi. Pourquoi ? Parce qu'on est d'autant plus immergé dans l'histoire, parce qu'on a le droit a de vrais personnages qui ont une profondeur qui existe très rarement dans les polars et surtout, parce que grâce à ce jonglage, on s'attend encore moins à la fin. Et quelle fin ! J'ai été surprise. Vraiment. Je ne m'attendais pas du tout à ce retournement de situation ni à cette dernière page que j'ai trouvée génialissime. L'auteur a réussi à me surprendre et c'est franchement un exploit.
On est aussi confronté à deux histoires complètement différentes ce qui double le suspens, qui étoffe l'intrigue et qui nous oblige à dévorer le bouquin tant on a envie de savoir si tout ça va se rejoindre à un moment donné. L'histoire du Voyageur est moins présente que la trame principale avec les adolescentes mais elle est tellement bien écrite, tellement bien ficelée, que ça ne choque pas. Quand aux 5 filles, elles font partie des meilleurs personnages de thriller que j'ai lu jusqu'à présent. Elles sont toutes tellement différentes, tellement bien décrites que ça fonctionne et ça fonctionne à merveille. Avec ces adolescentes, on est replongé nous mêmes dans l'âge ingrat. On comprend leurs réactions, on comprend leurs sentiments et, surtout, on s'attache à elles. Purement et simplement. Leur fuite nous embarque du début à la fin. On a l'impression de courir avec elles, de vivre les drames avec elles parce que leurs différents points de vue nous offrent tellement de descriptions qu'on est plus des lecteurs mais des spectateurs. Les flashbacks des personnages offrent aussi énormément de perspective à l'histoire ce qui achève de rendre ce bouquin extraordinaire. Il ne s'agit pas que de résolution d'enquête et de mystères à percer. Non. Toi est un thriller qui a une vraie profondeur et une vraie intrigue. Et ça, c'est juste ultra rare.


Alors bon, ça n'a pas été un coup de cœur. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi parce que j'ai adoré ce livre du début à la fin. Mais c'est vrai que j'aurais aimé en savoir plus sur le Voyageur et sur l'avenir des adolescentes. Cela dit, Zoran Drvenkar est un auteur que j'ai découvert avec plaisir et je pense acheter ses autres bouquins. 



Ma note : 

17/20

lundi 3 mars 2014

Enclave Tome 3 - Ann Aguirre



Quatrième de couverture :

"Salvation est assiégée par les Monstres. La situation semble sans espoir. Les Monstres se sont organisés. Ils organisent des patrouilles, tendent des embuscades, attaquent les campements des hommes qui ont oublié comment se battre. Trèfle, parvenue à leur échapper avec Del, Bandit et Tegan, est leur seul espoir. Elle n'a qu'une certitude : elle est née pour se battre. Et si elle doit mourir, ce sera au côté de Del, et les armes à la main. 
"

Mon avis :

Bon. Que dire...

Ni bon, ni mauvais. 384 pages de médiocrité absolue qui sont sauvées par l'intrigue de base. Plus ou moins. En fait, je m'attendais à pire. Qu'on se le dise. Entre Trèfle qui devient une pimbêche nymphomane et Del qui se transforme en martyr à deux sous, je n'avais pas beaucoup d'espoir pour cette fin de trilogie. Je n'ai pas été agréablement surprise (faut pas abuser hein). Mais je n'ai pas jeté le livre par la fenêtre non plus (je me suis retenue cela dit). Ce tome 3 est une farce. Clairement. Alors oui, on a quelques surprises (gros lol pour cette hypocrisie à peine camouflée), on a quelques réponses (qui ne servent strictement à rien) et on a une fin qui tient la route (je n'ai plus assez de cynisme pour celle-là).
Bon.
C'est quoi ce bordel !!!!!!
J'ai eu l'impression de lire un résumé de livre. Tout est bâclé. Tout est approximatif. Même la grande bataille finale n'en est pas vraiment une. Tout ça pour ça. J'ai attendu 3 tomes pour me taper une bataille finale digne d'une reconstitution en LEGO !
Ann Aguirre devrait aller en prison pour ça.

Déjà les personnages. C'est à peine si on les remarque tant il manque de descriptions. L'auteure m'avait habituée à cette façon d'écrire mais là, franchement, elle se fout de ma gueule. Il n'y a rien. Mais rien du tout.
Trèfle devient une partie du décor qui est douée de pensées une fois tous les 3 chapitres. Elle, la Chasseuse, la guerrière, devient une gamine effrayée et inutile.
Del, mon Dieu. Del. Déjà je ne l'ai jamais aimé, mais alors là, LA, j'avais juste envie de l'exterminer. Ni homme, ni femme. Ce personnage ne sert strictement à rien. En gros Trèfle et Del ne prennent de la dimension que quand ils ont envie de baiser. Merci bien. Je ne savais pas encore comment on faisait des bébés.
Bandit. Un de mes personnages préférés. Génial. Bandit a juste été bousillé par le manque de talent de sa créatrice. C'est à peine si on le voit dans ce tome ce qui fait perdre toute crédibilité à la suite de l'histoire.
Tegan est peut-être la seule qui vaut à peu près le coup. Ce qui est complètement illogique compte tenu de sa place dans l'histoire.
Et ne parlons même pas des personnages secondaires qui ne servent qu'à étoffer les dialogues et à créer un semblant de pitié quand ils meurent.
En gros, les personnages que j'avais appris à aimer sont devenus l'ombre d'eux-mêmes.

Mais parlons des dialogues justement. A quoi ils servent au juste ? Okay, les deux tomes précédents ne brillaient pas par leur excellence mais franchement, ce tome 3, c'est juste une blague. Les dialogues ne servent à rien. La nouvelle que j'ai écris quand j'avais 8 ans était plus travaillée que ce fucking bouquin. Les interventions des personnages n'apportent rien à l'histoire. En gros, c'est du blabla inutile qu'on essaye de nous vendre comme une fin de trilogie décente. Et bien, surprise Ann Aguirre ! Il n'y a rien de décent là-dedans. Si encore ça avait été un tome 2, j'aurais pu accepter. Sincèrement. Mais là, je proteste. Et tes éditeurs auraient du protester aussi. Je veux bien que ce soit de la littérature jeunesse. Mais j'ai eu 14 ans moi aussi (il y a fort longtemps) et je n'aurais pas plus accepté que maintenant. Alors soit on prend les jeunes pour des cons, soit la médiocrité fait office de référence désormais. Clairement, je ne sais pas ce qui est le pire.
Pourtant il y avait matière à écrire quelque chose de génial. Il aurait surement suffit de 300 pages de plus. Parce que la madame, Ann Aguirre, a divisé son bouquin en trois parties. Trois parties qui ne servent à rien tant elles sont courtes et exemptées de toute imagination. Quand on fait des parties dans un livre, surtout dans une fin de trilogie, c'est censé mettre en avant les révélations importantes, les rebondissements de l'intrigue, l'évolution de l'histoire...etc. Mais là. Là. Il n'y a rien de tout ça. Les révélations sont moisies parce qu'on s'y attend depuis le tome 1, les rebondissements sont inexistants et l'évolution est devenue régression. Donc. A quoi servent ces parties ?

En vrai je n'ai pas détesté ce livre. Quand je l'ai refermé, j'étais même plutôt contente. C'est plus tard, en y repensant, que j'ai pété un câble. Je  ne m'attendais à rien, sincèrement. Mais Ann Aguirre a réussi l'exploit de m'offrir moins que rien. Alors oui c'est une bonne dystopie. Oui l'intrigue de base était pas mal. Mais ce tome 3...C'est juste la preuve qu'on publie des conneries à tour de bras et qu'on prend le lecteur pour un couillon. Or, je déteste qu'on me prenne pour une quiche. Et cette fin de trilogie est juste une imposture. Ann Aguirre est une adulte qui écrit comme une fillette de 10 ans.

Ah. Une dernière chose. La pseudo nouvelle qui est censée nous éclairer sur le pourquoi du comment du début d'Enclave. C'est de la merde. Parce que surfer sur la vague médiatique concernant les homosexuels, se permettre de créer une nouvelle de 3 pages histoire de pouvoir caser un couple de gays qui n'a aucune crédibilité ni utilité dans l'histoire, c'est une insulte. Mais après tout, c'est dans la bonne continuité du tome 3.


Ma note :


10/20 
(parce qu'elle a au moins eu la décence de s'arrêter au tome 3)

Cornes - Joe Hill



Quatrième de couverture :

USA, état du New Hampshire. Ignatius Perrish avait tout pour être heureux : une famille riche et heureuse, un avenir tout tracé. Mais il y a un an, sa fiancée, Merrin Williams, est retrouvée morte. Depuis, Ignatius sombre dans le désespoir, noie son chagrin dans l'alcool, accumule les aventures sans lendemain. Jusqu'au jour où des cornes lui poussent sur la tête. La surprise passée, il découvre que ces deux appendices lui donnent le pouvoir de faire avouer l'inavouable aux gens qu'il croise. 
Don macabre ou coup de pouce du diable ? L'assassin de Merrin n'a plus qu'à prier pour ne pas croiser son chemin !


Mon avis :

Joe Hill a désormais rejoint mon harem imaginaire. Le môssieur a réussi l'exploit de devenir un de mes auteurs préférés grâce à un seul bouquin. Oui, oui. Il faut dire que j'en étais déjà amoureuse avant même d'ouvrir Cornes parce que Joe Hill est un des fils de Stephen King, et King c'est l'homme de ma vie depuis toujours. J'avais tout de même très peur d'être déçue, qu'on se le dise, mais Dieu merci, Joe Hill est (presque) aussi bon que son père.
Cornes c'est le genre de livre dont l'intrigue nous fait hurler au scandale. Je veux dire, un mec a soudainement des cornes de biquet qui lui pousse sur le front et voilà qu'il peut faire avouer les trucs les plus glauques aux gens qu'il croise. Bonjour les prêtes pédophiles et autres joies du genre. Mais en plus de ça, Ignatius est un personnage qui a le charisme d'un rouleau de PQ et est passablement transparent si on lui enlève ses attributs de bélier en rut. Pourtant, ce livre est parfait. L'intrigue tient la route, la plume est géniale, l'histoire marche et on en redemande à la fin. Ignatius c'est un peu le gars qu'on kiffait bien dans notre classe au lycée parce qu'il est généreux, gentil et loyal mais avec qui on n'aurait jamais couché parce qu'il y a que les gays qui sont aussi cools. Le gars est trop lisse, trop parfait et, clairement, la majorité d'entre nous préfère les bad boys. En lisant le livre je me suis dit qu'on devait se faire chier avec lui. Vraiment. Alors cette histoire de cornes mettait autant de piment dans ma lecture que dans sa pauvre existence. Et voilà pourquoi ça marche. Ignatius n'a rien d'un démon, il nous fait clairement de la peine parce qu'il a perdu sa chérie, qu'il est en dépression et qu'il a l'air très seul etc...etc... Et là, PAF, les cornes lui octroient le pouvoir de faire avouer l'inavouable aux gens et à partir de là, Ignatius va s'en prendre plein la gueule. Parce qu'il va enfin savoir ce que les gens pensent réellement de lui, y compris sa famille, et clairement, c'est pas joli joli. Au fil des pages on a un crescendo de vérités dégueulasses, de révélations morbides et Ignatius est l'épicentre de tout ça. Joe Hill est parvenu à me faire rire, me faire grimacer et me donner envie de brûler les personnages tout en même temps. Parce qu'il faut dire ce qui est. Si demain je me transformais en biquette démoniaque et que j'entendais ce qu'Ignatius a entendu, je deviendrais une psychopathe qui ferait passer le Diable pour une assistante sociale. Mais lui tient le coup (plus ou moins) et Dieu merci, parce que l'histoire n'en est que plus génialissime.
Cornes est un vrai bon thriller. On a le droit a des flashbacks en cours de lecture, ce qui nous apporte les clés de l'intrigue au fur et à mesure, et tout en douceur. L'histoire est focalisée sur le pouvoir d'Ignatius mais pas seulement et c'est ce qui fait de Joe Hill un bon auteur, parce qu'il arrive presque à nous faire oublier le manque de crédibilité de tout ça. D'accord c'est invraisemblable mais le génie de cette œuvre, c'est d'arriver à nous catapulter dans l'histoire et de parvenir à nous faire nous identifier à Ignatius. C'est un vrai bon thriller aussi parce que le crime est glauque à souhait et que, même si on connaît l'identité du tueur assez rapidement, les rebondissements suffisent à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Dans Cornes, on est pas là pour résoudre une enquête. Non. On est là pour découvrir ce qui a amené au meurtre, pour comprendre l'évolution du personnage principal et surtout, pour assister au changement d'Ignatius tout au long de l'histoire. C'est certainement la première fois que ça m'arrive mais j'ai commencé à m'attacher à Ignatius seulement à la fin du livre. Cornes est poignant parce que le pouvoir d'Ignatius est clairement une malédiction. Il n'est pas préservé et nous non plus. Tout est intense parce que calculé, l'écriture est rythmée, sèche. On a pas le temps de s'ennuyer, pas le temps de se poser des questions et vraiment, ça fait du bien.


Alors pour les amoureux de Stephen King, jetez-vous sur ce livre. Cornes est une petite merveille qui a sa place dans les bibliothèques des fans du Grand Manitou. Son fils n'est pas aussi bon. Son fils n'est pas aussi parfait. Mais Joe Hill a le mérite d'avoir son propre style et sa propre imagination tordue. Et pour des sadomasochistes comme moi, c'est un peu le Saint Graal. Ca faisait longtemps que je n'étais pas tombée sur un bouquin aussi marquant et aussi horriblement juste dans le grotesque. En trois mots : coup de cœur.



Ma note : 

20/20