mardi 27 mai 2014

Zombie Planet Tome 3 - David Wellington



Quatrième de couverture :

Douze ans se sont écoulés depuis que les morts-vivants, après avoir envahi Manhattan, puis les États-Unis, se sont emparés de la quasi-totalité de la planète en dévorant ses habitants. Une rescapée, Sarah, décide de sauver son ancien protecteur, le Somalien Ayaan, des griffes du tsarévitch, le plus puissant des maîtres zombies qui brigue la domination mondiale. Mais les humains sont de moins en moins nombreux. Les vivants ont connu l’enfer et pourtant le pire reste à venir. Parviendront-ils à survivre sur cette planète désolée après tant d’épreuves ?


Mon avis :

Ce tome 3 est la surprise de l'année. Ou du siècle. Carrément ouais, j'aime bien en rajouter. Moi qui m'attendait d'avance à me taper la tête contre les murs durant la lecture, à devoir subir l'imagination débordante de David Wellington plus ou moins bien et surtout, à péter une durite face à une histoire encore plus farfelu que les deux tomes précédents...Je me suis collé le doigt dans l'œil jusqu'à la rate. Ce tome est un OVNI même pour l'auteur. Beaucoup plus sérieux, beaucoup plus crédible, beaucoup plus mature...Bref. Beaucoup plus quoi. Alors, qu'on soit clairs, quand je dis crédible ça reste du David Wellington hein. Il y a quand même deux-trois petites choses dans le bouquin qui sortent tout droit du cerveau d'un bigorneau schizophrène. Mais dans ce tome ça passe parce qu'il y en a très peu. L'auteur a, pour une fois, très bien su doser le côté zinzin de sa personne.

Les personnages déjà. Le grand méchant tsarévitch est un vrai grand méchant. Il est cruel, il est prêt à tout pour arriver à ses fins et il est sacrément dégueulasse (même pour un zombie). Son rôle est merveilleusement bien défini ce qui rend la lecture encore plus dérangeante. Okay, c'est un connard putréfié qui veut tuer tout le monde mais il a l'air d'avoir des côtés super sympas. Résultat on est un peu balloté tout le long du bouquin entre les deux camps qui sont toujours très bien mis en relief. Le tsarévitch et sa bande de zombies nouvelle génération et les survivants qui sont les derniers représentants de l'espèce humaine.
Pour les humains, on a Sarah. Sarah qui est sans aucun doute le personnage principal mais qui est assez bien décrit pour ne pas prendre toute la place. Sarah qui est un peu nous, lecteurs, puisqu'elle est loin d'être parfaite, qu'elle vit dans un monde de merde, mais qui se bat bec et ongles pour accomplir sa mission. La demoiselle a aussi la même capacité que les liches qui sont, je le rappelle, les zombies intelligents. C'est-à-dire qu'elle peut reconnaître et différencier l'énergie des morts et des vivants ce qui, en soi, est quand même super pratique pour éviter de buter les rares humains qui ne sont pas encore cannibales. Sarah qui n'est à sa place nulle part et que j'ai trouvé particulièrement attachante. Sa relation avec Ayaan prend aux tripes tant elle est véritable. Une relation qui a à la fois une dynamique mère/fille et grande sœur/petite sœur. David Wellington est parvenu à créer une cellule familiale un peu brouillonne, un peu boiteuse, mais qui est belle de par son réalisme.
Et on retrouve avec plaisir le personnage d'Ayaan qui était déjà dans le tome 1. Le stéréotype de l'adolescente surarmée, élevée dans la religion et le combat. Ayaan qui a vieilli mais qui reste fidèle à elle-même. Encore une fois, j'adore cette nana. Elle a du mordant, du répondant et elle se bat tel Xena la princesse guerrière. Il ne m'en faut pas plus pour tomber amoureuse, qu'on se le dise. Ayaan qui, dans ce tome, a un peu le cul entre deux chaises. Elle n'est ni appréciable, ni détestable. Et jusqu'à la fin du bouquin, on hésite entre la prendre dans nos bras et lui faire la bise avec une batte de baseball.
En gros, ce tome est largement au-dessus des précédents puisque David Wellington clôt sa trilogie d'une main de maître. Adieu les révélations farfelues, les descriptions psychédéliques et les événements sans queues ni têtes. L'aboutissement de Zombie Story ne pouvait pas être mieux réussi. On est happé par l'histoire du début à la fin parce que tout y est d'un sérieux presque effrayant. Adieu le sourire en coin et les éclats de rires, même si, qu'on se le dise, les momies m'ont fait marrer encore une fois. Zombie Planet est la meilleure fin de trilogie que j'ai lu jusqu'à présent. On voit qu'il y a eu de la recherche, de la réflexion et surtout, on y découvre le réel talent de David Wellington. Le monsieur a réussi à réunir tous les personnages de sa trilogie, les anciens comme les nouveaux, tout en parvenant à garder l'intégrité de son histoire et de son intrigue surtout.
De plus, on redécouvre tous les décors de l'histoire. De la Somalie à l'Egypte, en passant par New York et le New Jersey. L'intrigue est ficelée de telle sorte qu'on ne s'attend pas à toutes les révélations, à tous les événements. L'auteur parvient à nous surprendre encore et il le fait très bien.


En bref, une fin de trilogie qui m'a enchantée parce que je ne pouvais pas m'attendre à mieux. Un tome 3 qui a réussi à transcender le reste de la saga et à l'élever au rang de coup de cœur suprême



Ma note : 

19/20


vendredi 23 mai 2014

Glitch Tome 2 - Heather Anastasiu





Quatrième de couverture :

Zoe est enfin libre. Elle a échappé à sa condition d'esclave au sein de la Communauté en se déconnectant du Lien qui contrôlait les moindres de ses pensées et émotions. Elle a surtout échappé aux griffes de la sinistre Chancelière qui voulait sa mort. Mais cette liberté est bien loin de rimer avec sérénité...
Zoe et Adrien se cachent désormais à la Fondation, une académie préparant les jeunes glitchers à grossir les rangs de la Résistance. Ensemble, Zoe et son équipe de combattants aux pouvoirs surhumains vont risquer leur vie pour tenter d'affranchir les membres de la Communauté du terrible contrôle mental exercé par la Chancellerie.
Mais à chaque menace écartée, un nouvel obstacle se dresse. Et Adrien, tourmenté par ses visions du futur, a peu à peu tendance à s'éloigner de Zoe et à se réfugier dans le silence. Ce qui rend la défaite finale de plus en plus inéluctable. Pire encore, alors que l'équipe de Zoe se bat contre des ennemis toujours plus nombreux, méfiance et trahisons lui font craindre que le plus grand danger se cache au coeur même de la Fondation...


Mon avis :

Un deuxième tome qui fait office de montagnes russes au niveau de la qualité. J'ai lu à la fois du très bon et de l'affreusement médiocre. C'est à n'y rien comprendre. Heather Anastasiu est arrivé à pousser mes neurones au suicide, tout en me donnant envie de me jeter sur le tome 3 le plus vite possible.
Parce que la madame, quand elle veut écrire du très mauvais, elle y parvient. Avec un talent particulièrement effrayant. Dans ce tome 2, nous avons encore le droit à la fameuse histoire d'amour entre Zoe et Adrien. Quand je dis fameuse, bien entendu, c'est absolument ironique. Nos deux tourtereaux passent 399 pages à tenter de s'envoyer en l'air, sans jamais y arriver. Ouais, je sais, c'est dur la vie. Du coup, on redécouvre avec eux les joies de la frustration sexuelle dans toutes ses descriptions les plus pseudo-érotico-porno-fantasmagoriques possibles. Rocco Sifredi si tu m'entends, tu peux aller te rhabiller. Alors bon, je suis très ouverte d'esprit, mais si j'avais su, j'aurais pas venu (ou lu). Donc, Zoe et Adrien continuent de s'élancer sur le merveilleux toboggan de la niaiserie et du fanfreluche et on attend avec impatience le moment où ils se ramasseront le dentier sur le macadam. Mais Dieu merci, sur les 399 pages de déclarations d'amour moisies, où on subit la bogossitude d'Adrien bon gré mal gré (CA VA ON A COMPRIS QU'IL EST CANON !!!!), on a quand même 99 pages super cool.

Ouais parce que ça part carrément en sucette. La Chancelière a plus d'un tour dans son sac et c'est pas joli-joli. J'ai adoré tous les rebondissements, toutes les révélations et toute l'action de ce tome. Parce que cette dystopie tient la route quand Heather Anastasiu fait un effort. Notre personnage principal commence enfin à se prendre en main, à se métamorphoser en leader. Ouais parce que ce que j'aime par dessus tout dans Glitch, c'est que Zoe n'est pas l'héroïne type de base. Elle a ses faiblesses, ses défauts et elle galère un moment avant de s'adapter à ses nouvelles responsabilités. Du coup tout paraît plus crédible, plus réel et la lecture n'en est que plus agréable. J'ai beaucoup aimé la mise en avant des glitchers mais surtout des ex-Régulateurs. L'auteure est parvenue à mettre en relief les différents points de vue avec brio. Les glitchers et les ex-Régs peuvent-ils être considérés comme humains ? Sont-ils des erreurs de la nature ? Et surtout, elle amène le lecteur à se poser beaucoup de questions quant à la suite de cette saga. La Résistance va-t-elle finir par se retourner contre les glitchers et refaire les mêmes erreurs que leurs ancêtres ?
J'ai trouvé ce tome affreusement mou mais le peu d'action présente vaut le coup. On est tenu en haleine, on est surpris par les événements et on se ronge les sangs en imaginant la bataille finale. Tout est là pour happer le lecteur dans cet univers post-apocalyptique et ne plus le lâcher. Les différents dons des glitchers sont enfin mis en avant et on découvre avec plaisir de nouveaux personnages hauts en couleur, tout en retrouvant certains visages familiers.
J'ai aussi apprécié les relations entre certains personnages qui donnait un peu de dimension au bouquin. Alors, encore une fois, rien de transcendant mais ça m'a aidé à ne pas brûler le livre en cours de lecture.

Bref, tout ça pour dire que ce tome 2 est décevant mais bizarrement assez bien foutu pour donner envie de finir la trilogie. Donc pour un livre jeunesse, je trouve qu'Heather Anastasiu s'en sort plutôt bien même si la madame a tendance à me donner envie de me tirer une balle quand elle parle d'amour.


Ma note :


12/20

samedi 17 mai 2014

Séquestrée - Chevy Stevens





Quatrième de couverture :

Annie a été séquestrée. Elle a passé douze mois en enfer dans une cabane perdue au fond de la forêt. Annie est libre, enfin, mais les séances chez le psychologue lui font revivre chaque minute. Annie est sauve, le plus dur est derrière elle. Du moins le croit-elle...



Mon avis :

Avant toute chose : merci Oukouloumougnou pour ce cadeau parfaitement parfait.

Livre coup de cœur et coup de poing tout à la fois. Une lecture qu'on passe à cheval au bord du gouffre. Une narration qui dérange parce qu'intime, presque animale, puisqu'Annie raconte son histoire au travers de ses séances chez sa psy. Cette psy qui se substitue très vite au lecteur parce qu'elle n'intervient jamais, elle est à peine décrite, résultat : la psy c'est nous et on s'en prend plein la gueule. Dans Séquestrée pas de sang ou de boyaux à l'air libre. Pas besoin. Annie a une façon de décrire son calvaire qui prend aux tripes suffisamment comme ça. La plume de Chevy Stevens est acerbe, brutale et quand Annie ouvre la bouche, on sait qu'on ne va pas en sortir indemne parce que son calvaire nous touche. Un an aux mains d'un connard de sadique qu'elle appelle Le Monstre. Un an à subir les pires sévices et les plus infâmes tortures psychologiques. Alors en fin de compte, quand on voit ce qu'elle est devenue, on ne peut que comprendre.

Annie qui était madame tout le monde avant son kidnapping et qui devient l'archétype de la bête traquée douze mois plus tard. Elle n'est pas devenue l'ombre d'elle-même. Non. Elle a purement et simplement disparue. Et la nouvelle Annie, celle qu'on lit, n'est pas la victime type de base. Elle est furax, elle en veut au monde entier et sincèrement, il y a de quoi. Et c'est ce que j'ai aimé. Pas de sanglots hystériques et d'atermoiements constants. Annie s'exprime durement, vulgairement même à certains moments, et on réalise assez rapidement que cette façon de parler c'est un peu son bouclier contre le monde extérieur.

Je pourrais parler des heures durant de ce personnage principal complexe tant il est superbement travaillé, superbement mis en valeur. Séquestrée est un des rares thrillers que j'ai lu qui met en scène des personnages crédibles parce que réalistes. Chevy Stevens a parfaitement réussi à retranscrire la nature humaine dans sa complexité la plus repoussante. Chaque personnage à sa part d'ombre, de défauts, sa part de malveillance aussi. Aucun d'eux n'est épargné par l'auteure ce qui nous rapproche encore plus d'Annie. On s'attache à elle sans jamais la prendre en pitié parce qu'on sait qu'elle déteste ça. Chevy Stevens est parvenue à nous immerger dans son histoire en tant que spectateur extérieur, tout en nous obligeant à perdre toute objectivité dès les premières pages. Et tout au long de la lecture, elle nous noie dans cette relation psychiatre/patient de laquelle on arrive pas à se dépêtrer. Dans Séquestrée, peu importe que vous ayez l'habitude des thrillers ou non. Peu importe que vous deviniez les fins la majeure partie du temps. La fin de ce bouquin vous colle une claque dans la gueule parce que c'est comme ça que ça arrive pour Annie. Honnêtement, je mentirais si je disais que je m'attendais à ces révélations. Parce que, clairement, je m'attendais à tout sauf à ça.

En gros, Séquestrée m'a happée. Il fallait que je le finisse le plus vite possible à l'image d'Annie qui se force à parler de son calvaire pour pouvoir tourner la page. Et pourtant, Dieu seul sait que chaque séance est perturbante. Parce que quand on croit que ça ne pourrait pas être pire, on replonge encore plus profondément dans l'horreur. Encore une fois, je ne parle pas nécessairement de l'horreur de son calvaire puisque les descriptions restent softs. Plutôt de l'horreur de la nature humaine et des comportements destructeurs de celle-ci. Les gens peuvent bien dire ce qu'ils veulent, n'empêche qu'en refermant ce bouquin, je détestais le monde entier au moins tout autant qu'Annie.

Séquestrée est donc un thriller parfait. Tant au niveau de l'intrigue qui est extrêmement bien ficelée, qu'au niveau de l'histoire qui, sans être originale, est abordée de manière originale. Et aussi parce que ça fait du bien de lire un auteur qui a du talent et qui n'a pas besoin d'en faire des caisses pour satisfaire son lecteur.

En quelques mots : jetez-vous dessus !




Ma note : 

18/20


vendredi 16 mai 2014

Kaleb Tome 1 - Myra Eljundir





Quatrième de couverture :


C’est si bon d’être mauvais…

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?


Mon avis :

Gros coup de cœur pour ce petit bijou de littérature déconseillé au moins de 15 ans. De l'action, de l'émotion, du grinçage de dents...BREF ! Une gifle dans la tronche et ça fait du bien !

Kaleb, c'est un peu le livre dont je rêvais depuis toujours puisque le personnage principal est un vilain-tout-pas-beau. Alors ouais, okay, la plume de l'auteure est pas transcendante...Y a même des fois où j'ai levé les yeux au ciel à cause de certaines phrases clichées à mort. Mais à la limite, la plume on s'en fout parce que l'intrigue est génialissime.

Déjà, c'est super difficile de pas tomber amoureuse de Kaleb. Le mec sûr de lui, un peu bad boy et beau comme un dieu. Kaleb qui a toutes les filles à ses pieds, qui mène une vie paisible de lycéen français et qui va péter un plomb et basculer dans le mauvais côté de la force. Ouais, parce que le don d'empathie c'est pas la joie tous les jours hein. Cela dit en ouvrant le livre, je m'attendais à suivre un connard sans foi ni loi, prêt à tuer père et mère pour un Carembar et qu'on ne pourrait pas s'empêcher de haïr et aimer tout à la fois. Sauf que Kaleb n'est pas le seul méchant puisque Myra Eljundir nous offre le personnage du Colonel. Et quel personnage ! Lui et l'organisation Sentinel, sont un des points forts du bouquin.
Je m'explique.
Vous avez des supers pouvoirs et une capacité quasi malsaine à les utiliser à mauvais escient ? No problem ! Sentinel est là pour vous remettre sur le droit chemin : clairement, on vous kidnappe, on vous colle dans une pièce stérilisée et on vous torture jusqu'à la mort. Mais c'est par pur intérêt scientifique bien entendu. Et ça c'est un tour de force de l'auteure parce qu'elle embarque son lecteur et le plonge dans un panel d'émotions que je n'avais encore jamais ressenti jusqu'à présent. On passe notre lecture à se demander qui on déteste le plus et qui mérite vraiment de crever la bouche ouverte. Certes Kaleb n'est pas une adorable licorne qui pète des arcs-en-ciel mais le Colonel et son organisation envoient grave du lourd.

Et plus on tourne les pages, plus on s'embrouille. Myra Eljundir nous balance les infos et révélations au compte goutte et du coup on est constamment sur le fil du rasoir, à l'image de Kaleb qui oscille encore entre le Bien et le Mal. On devient complètement parano, on ne fait confiance à aucun personnage. Résultat : quand Kaleb agit comme un monstre sans conscience on le comprend et on a même envie qu'il aille plus loin. Parce que ce tome 1 est avant tout là pour poser les bases de l'histoire. Les intrigues et les trames se dessinent à peine et offrent au lecteur une vague idée de ce qu'il va se passer. Parce que, concrètement, on ne sait pas encore très bien ce qu'il va se passer.
Et c'est encore un point positif de ce livre. C'est une course folle page après page. Avec des personnages qui frôlent la caricature à certains moments mais qui permettent avant tout de mettre en relief le don d'empathe de Kaleb. Les midinettes accroc deviennent les prismes de l'amour et la passion, le père est la seule figure de stabilité de Kaleb et Sentinel devient le catalyseur de tout ce qui se fait de pire dans la race humaine. Alors oui des personnages un peu exagérés mais qui permettent au lecteur de s'identifier à Kaleb et son don, de rentrer lui aussi dans la tête et le cœur des gens. Je me suis sentie comme happée par ce fameux pouvoir comme Kaleb parce qu'il est terriblement puissant et affreusement repoussant. Et quand notre beau gosse ténébreux franchi la ligne et s'approche dangereusement du Mal, on tombe avec lui et on se pète les dents sur du béton armé. Pourquoi ? Parce que c'est bien beau de pointer Kaleb du doigt et de le mettre dans la case du antihéros alors qu'au même moment, on se tape un pied d'enfer chaque fois qu'il fait le mal autour de lui.

Et c'est pour ça que ce livre est un coup de cœur. En le refermant, on se rend compte d'une chose : si on était à sa place, on aurait certainement fait pire.




Ma note : 

18/20