Quatrième de couverture :
Jacob Lev, un inspecteur de Los Angeles marqué
par un père rabbin et une mère sculptrice, enquête sur la découverte d'une
tête, séparée du corps, dans la cuisine d'une habitation désaffectée de la
colline d'Hollywood. Sur le plan de travail de la cuisine, le mot JUSTICE a été
gravé en hébreu. Tandis qu'à Prague le Golem, être mythique qui aurait été créé
au 16 ème siècle par le Maharal, semble s'être réveillé de son long sommeil...
Jacob Lev s'embarque dans un voyage bien éloigné des investigations policières
habituelles, qui va le mener à Oxford et dans la capitale tchèque, mais aussi
dans les zones obscures de son histoire familiale.
Mon avis :
Bon. Comment dire...
Euh...
Honnêtement je n'ai aucune foutue idée de la façon dont je peux vous
raconter cette histoire. Parce qu'histoire il y a mais alors...Mais alors...Je
l'ai toujours pas comprise.
En vrai, je l'ai comprise, mais je ne m'attendais pas à ça.
Définitivement, vraiment, pas du tout, à ça.
C'est comme tomber sur une contrefaçon chinoise d'un Stephen King en
fait. L'intrigue est prometteuse, les personnages sympas, il y a une ambiance
fantasmagorico-horrifique qui pimente le tout...Mais...Mais les coutures pètent
au bout du premier lavage et t'as un tatouage semi-permanent en vert caca d'oie
imprimé sur la peau à cause du logo de la marque qui est fait avec du métal qui
date de la guerre de Sécession.
Ouais. Tout ça au moins.
La lecture était bien partie pourtant. Vraiment. Les auteurs
parviennent à happer rapidement le lecteur dans leur histoire à coup
d'indécence hollywoodienne sur fond de religion juive, le tout porté par un
flic comme on les aime, c'est-à-dire : alcoolique, passablement trou d'uc dans
l'âme et avide d'escapades sexuelles diverses et variées.
Sauf que l'enthousiasme retombe assez rapidement comme un soufflé.
Pourquoi ? Parce qu'en parallèle de l'histoire de Jacob Lev, on a une histoire
qui remonte jusqu'à l'aube des temps puisque l'on suit une des enfants d'Eve et
d'Adam. Voui voui m'sieur dames. Et on voit tout de suite où les auteurs
veulent en venir.
Mais genre, là dès le premier mot, y a pas de suspens. Tu sais ce qui
va arriver.
Alors bon, j'ai continué la lecture en me disant que les auteurs
pouvaient encore me surprendre 15 000 fois d'ici la fin du bouquin. Je suis
comme ça moi. J'aime bien donner une deuxième chance aux gens comme Joséphine
Ange Gardien.
Sauf que non encore une fois. Bah non. L'enquête piétine, elle tourne
en rond, elle tourne en cercle, elle tourne en carré, elle tourne en...Ouais
enfin t'as compris hein. Et quand la fin arrive, on se dit qu'on s'est un peu
foutu de notre gueule quand même.
Légèrement.
Je veux dire, toute la mise en perspective par le prisme du judaïsme
était une vraie bonne idée. J'ai appris une tonne de choses, j'ai surkiffé ma
race à certains moments, mais alors voilà. C'est ça.
Adieu Thriller, Bonjour Docu Arte sur l'influence du Judaïsme en
Occident.
Passionnant, mais pas vraiment ce pourquoi j'ai payé au prime abord.
Du coup, forcément, le bât blesse. Mais alors à ce niveau-là il te
mutile en trois leçons même. Parce que l'intrigue par en vrille, que l'enquête
fini par agacer voir irriter fortement, et qu'on a qu'une envie : que le
bouquin se termine.
Mais alors la fin. Pourquoi ? Pourquoi tout ça pour ça ? Pourquoi
embarquer le lecteur dans des tribulations qui n'en finissent pas, tout ça pour
tenter une ébauche de prétérition qui n'a pas une once de crédibilité ?
Mais oui, mes amis, telle est la question : pourquoi ?
Il y avait matière à faire quelque chose de génial et c'est pour cela
que ma déception est si grande.