Quatrième de couverture :
Un jour les morts se sont relevés… Une vague de
terreur et de cannibalisme se répand aux États-Unis. Bannerman Clark, capitaine
de la Garde nationale, est chargé d’une mission capitale : découvrir l’origine
de ce désastre et l’empêcher de gagner Los Angeles. Son enquête le mène en
Californie où une femme détiendrait le secret de l’Épidémie. Mais elle est
frappée d’amnésie. Et pour la protéger, Bannerman doit venir à bout de zombies
de plus en plus nombreux, invisibles ou dotés de pouvoirs dignes de super-héros.
Mon avis :
C'est dans ces moments là, quand je lis ce genre de bouquins, que je
réalise qu'il y a certains écrivains qui ont un sérieux problème de drogue,
d'alcoolisme, ou les deux combinés. David Wellington doit être le genre de gars
adepte de la théorie du complot, fan d'X-files et convaincu que les chinois
sont des Gremlins en pleine mutation (Oukouloumougnou si tu m'entends).
Je dois avouer que mon cœur balance après cette lecture. Suis-je
lobotomisée par le gouvernement au point de ne pas réaliser que Lady Gaga est
la jumelle maléfique de David Bowie ? Ou est-ce que David Wellington nous fait
parvenir ses œuvres du fond de sa cellule capitonnée ? Le mystère aurait pu
rester entier mais Dieu merci, je suis assez aliénée pour comprendre quand on
se fout de ma gueule.
Dans le tome 1 on avait le droit aux zombies intelligents. Là aucun
problème pour moi. Dans ce tome 2 par contre, les personnages de Heroes on été
recyclés en zombies et ont toujours leurs supers-pouvoirs. Télépathie, don
d'invisibilité, contrôle du cerveau. BREF. Un raton-laveur nucléaire a du
passer par là et planter ses crocs radioactifs dans des mollets made in America.
Nous voici donc plongés au cœur de l'action. Une vague de cannibalisme s'est
soudainement abattu sur l'Oncle Sam et Bannerman Clark (après Dekalb dans le
tome 1, je désespère face aux noms des personnages), capitaine de la Garde
Nationale, est recruté d'urgence pour éviter l'Apocalypse. Bannerman Clark, vétéran
de deux guerres, spécialiste des armes biologiques et le charisme d'une huître épileptique
(je suis convaincue que ça existe). Le môssieur est donc dérangé en pleine
mastication de son steak et envoyé en Floride où tout a semble-t-il commencé.
Sur place, et après avoir cerné un hôpital plein de zombies entrain de
pique-niquer, il se trouve face à une jeune femme, Nilla, qui est un cadavre
ambulant doué d'intelligence. Très vite, les policiers autour de lui se mettent
en position pour l'exécuter mais Bannerman Clark est un militaire peace and
love qui refuse d'assassiner des civils qui ont semble-t-il, besoin de soins de
toute urgence. Il s'approche d'elle pour papoter donc, sauf que Nilla n'est pas
con (bah non c'est un zombie intelligent) et qu'elle sait qu'elle risque de mourir
une deuxième fois si elle reste là pour lui taper la converse. Elle disparaît
donc. Comme ça. D'un coup. Parce que la demoiselle putréfiée a le don
d'invisibilité. Mais Bannerman Clark a le pressentiment qu'il lui faut la
retrouver au plus vite car elle est sûrement la clé de tout ce bordel monstre.
En vérité, Nilla est la seule à pouvoir parler apparemment et c'est quand même
plus facile de poser des questions à un zombie qui ne répond pas uniquement par
grognements ou onomatopées.
Voilà. Ca c'est l'histoire du tome 2.
Ce tome 2 qui est plus gore que le précédent, plus approfondi, qui
répond aux questions qu'on se posait dans le tome 1 et qui est encore moins
crédible. J'ai tourné les pages de ce livre avec un visage qui montrait
l'étendue de ma perplexité. Je sais que c'est une histoire de zombie. Je sais
qu'on est pas là pour faire dans le terre-à-terre et la crédibilité. Mais
honnêtement, même dans les romans fantastiques, il faut un minimum de logique
si on veut que l'histoire tienne. Ici, ce n'est pas le cas. L'intrigue c'est du
grand n'importe quoi, David Wellington a du écrire sa trilogie sous l'emprise
de champignons hallucinogènes et clairement, ça se sent. Cela dit, j'ai tout de
même apprécié ma lecture. Je ne le vous cache pas. Mais encore une fois, je
pense que c'est du au fait que je suis complètement instable mentalement
parlant. Les personnages sont...euhhh...américains. On a donc le droit à
certains stéréotypes. Les points de vue sont un peu plus nombreux par rapport
au tome 1 et, à mon avis, mieux travaillés. En fin de compte, niveau écriture
ce tome 2 dépasse largement son prédécesseur et les réponses qu'on nous donne
rendent la lecture beaucoup plus appréciable et beaucoup plus fluide. On sait
enfin comment tout a commencé et pourquoi mais, franchement, c'est la chose la
moins crédible du bouquin. D'autant plus que ça, on l'apprend à la fin et qu'on
nous balance l'info sans préambules, sans ménagements et que le tome 2 se
termine sans qu'on ait véritablement le temps d'approfondir le sujet. Ne vous
attendez donc pas à lire une histoire de zombie qui vous fera frissonner de
terreur parce qu'elle aura un arrière-goût de possible. Non. Après avoir lu
Zombie Nation, vous serez même convaincu d'être à l'abri d'un tel événement. Et
tant mieux pour vous. Vous ne viendrez quand même pas vous plaindre quand, un
petit matin, vous vous ferez bouffer le bras par votre voisine tétraplégique.
Amen à ça. Zombie Nation est peut-être une histoire à dormir debout que David
Wellington a réussi à rendre parfaitement invraisemblable, n'empêche qu'à
choisir, je préfère être parée à toute éventualité.
C'est pas le tout de se foutre de la gueule de ce bouquin mais je
tiens tout de même à éviter de sentir le chacal crevé et de planter mes canines
dans la jugulaire du premier venu. C'est vraiment pas hygiénique.
Ma note :
14/20
Cette saga me tente énormément :), en même temps j'adore les zombie ^^
RépondreSupprimerOhhh il faut que tu te lances alors. Même si je ne te cache pas que c'est du grand n'importe quoi ^^
SupprimerOh mais j'ai absolument besoin que tu me racontes le pourquoi du comment, parce que le "pourquoi ça a commencé" a juste l'air génial !!
RépondreSupprimerJe suis même pas sûre d'avoir réellement compris x)
SupprimerJ'ai trooooop envie de le lire, comme à chaque fois tu présentes un livre d'ailleurs!
RépondreSupprimerHaha ! Il faut que tu le lises, je suis convaincue que tu vas aimer autant que moi :D. C'est vraiment du grand n'importe quoi mais c'est ce qui fait le charme de cette trilogie.
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