Quatrième de couverture :
Douze ans se sont écoulés depuis que les
morts-vivants, après avoir envahi Manhattan, puis les États-Unis, se sont
emparés de la quasi-totalité de la planète en dévorant ses habitants. Une
rescapée, Sarah, décide de sauver son ancien protecteur, le Somalien Ayaan, des
griffes du tsarévitch, le plus puissant des maîtres zombies qui brigue la
domination mondiale. Mais les humains sont de moins en moins nombreux. Les
vivants ont connu l’enfer et pourtant le pire reste à venir. Parviendront-ils à
survivre sur cette planète désolée après tant d’épreuves ?
Mon avis :
Ce tome 3 est la surprise de l'année. Ou du
siècle. Carrément ouais, j'aime bien en rajouter. Moi qui m'attendait d'avance
à me taper la tête contre les murs durant la lecture, à devoir subir
l'imagination débordante de David Wellington plus ou moins bien et surtout, à
péter une durite face à une histoire encore plus farfelu que les deux tomes
précédents...Je me suis collé le doigt dans l'œil jusqu'à la rate. Ce tome est
un OVNI même pour l'auteur. Beaucoup plus sérieux, beaucoup plus crédible,
beaucoup plus mature...Bref. Beaucoup plus quoi. Alors, qu'on soit clairs,
quand je dis crédible ça reste du David Wellington hein. Il y a quand même
deux-trois petites choses dans le bouquin qui sortent tout droit du cerveau
d'un bigorneau schizophrène. Mais dans ce tome ça passe parce qu'il y en a très
peu. L'auteur a, pour une fois, très bien su doser le côté zinzin de sa
personne.
Les personnages déjà. Le grand méchant tsarévitch
est un vrai grand méchant. Il est cruel, il est prêt à tout pour arriver à ses
fins et il est sacrément dégueulasse (même pour un zombie). Son rôle est
merveilleusement bien défini ce qui rend la lecture encore plus dérangeante.
Okay, c'est un connard putréfié qui veut tuer tout le monde mais il a l'air
d'avoir des côtés super sympas. Résultat on est un peu balloté tout le long du
bouquin entre les deux camps qui sont toujours très bien mis en relief. Le
tsarévitch et sa bande de zombies nouvelle génération et les survivants qui
sont les derniers représentants de l'espèce humaine.
Pour les humains, on a Sarah. Sarah qui est sans
aucun doute le personnage principal mais qui est assez bien décrit pour ne pas
prendre toute la place. Sarah qui est un peu nous, lecteurs, puisqu'elle est
loin d'être parfaite, qu'elle vit dans un monde de merde, mais qui se bat bec
et ongles pour accomplir sa mission. La demoiselle a aussi la même capacité que
les liches qui sont, je le rappelle, les zombies intelligents. C'est-à-dire
qu'elle peut reconnaître et différencier l'énergie des morts et des vivants ce
qui, en soi, est quand même super pratique pour éviter de buter les rares
humains qui ne sont pas encore cannibales. Sarah qui n'est à sa place nulle
part et que j'ai trouvé particulièrement attachante. Sa relation avec Ayaan
prend aux tripes tant elle est véritable. Une relation qui a à la fois une
dynamique mère/fille et grande sœur/petite sœur. David Wellington est parvenu à
créer une cellule familiale un peu brouillonne, un peu boiteuse, mais qui est
belle de par son réalisme.
Et on retrouve avec plaisir le personnage d'Ayaan
qui était déjà dans le tome 1. Le stéréotype de l'adolescente surarmée, élevée
dans la religion et le combat. Ayaan qui a vieilli mais qui reste fidèle à
elle-même. Encore une fois, j'adore cette nana. Elle a du mordant, du répondant
et elle se bat tel Xena la princesse guerrière. Il ne m'en faut pas plus pour
tomber amoureuse, qu'on se le dise. Ayaan qui, dans ce tome, a un peu le cul
entre deux chaises. Elle n'est ni appréciable, ni détestable. Et jusqu'à la fin
du bouquin, on hésite entre la prendre dans nos bras et lui faire la bise avec
une batte de baseball.
En gros, ce tome est largement au-dessus des précédents
puisque David Wellington clôt sa trilogie d'une main de maître. Adieu les
révélations farfelues, les descriptions psychédéliques et les événements sans
queues ni têtes. L'aboutissement de Zombie Story ne pouvait pas être mieux
réussi. On est happé par l'histoire du début à la fin parce que tout y est d'un
sérieux presque effrayant. Adieu le sourire en coin et les éclats de rires,
même si, qu'on se le dise, les momies m'ont fait marrer encore une fois. Zombie
Planet est la meilleure fin de trilogie que j'ai lu jusqu'à présent. On voit
qu'il y a eu de la recherche, de la réflexion et surtout, on y découvre le réel
talent de David Wellington. Le monsieur a réussi à réunir tous les personnages
de sa trilogie, les anciens comme les nouveaux, tout en parvenant à garder
l'intégrité de son histoire et de son intrigue surtout.
De plus, on redécouvre tous les décors de
l'histoire. De la Somalie à l'Egypte, en passant par New York et le New Jersey.
L'intrigue est ficelée de telle sorte qu'on ne s'attend pas à toutes les
révélations, à tous les événements. L'auteur parvient à nous surprendre encore
et il le fait très bien.
En bref, une fin de trilogie qui m'a enchantée
parce que je ne pouvais pas m'attendre à mieux. Un tome 3 qui a réussi à transcender
le reste de la saga et à l'élever au rang de coup de cœur suprême.
Ma note :
19/20
Mais c'est possible de ne lire que le TOME 3 ??
RépondreSupprimerNan parce que vu que je comptais pas lire les 2 premiers et que de ce fait tu m'as spoliée jusqu'à la moelle...
Mais je veux !
Bah disons que je peux te re-raconter vite fait les deux premiers tomes, comme ça t'attaques direct avec le 3 :D !
SupprimerAh !! Ca c'est une option intéressante ^^
SupprimerEt sinon, t'imagines le nombre de livres que j'ai acheté parce que j'ai lu ton blog?! Celui là rejoint ma longue liste sur le champ!!
RépondreSupprimerDésolée de te corrompre chère amie :D mais tu as de très bon goût littéraire ;).
Supprimer