Quatrième de couverture :
Le pouvoir... Tel est tout l'enjeu de cette
nouvelle saison. Mais qui le détient vraiment ? Kaleb qui, depuis qu'on lui a
fait ce mystérieux tatouage, se laisse envahir par le Mal et entraîne Abigail
en enfer ? Ou bien Abigail qui s'est, malgré le danger, jetée corps et âme dans
cette folle passion avec Kaleb et abdique chaque jour un peu plus d'elle-même
pour une noirceur qui la fascine et la grise ? Lequel des deux amants a
vraiment l'ascendant sur l'autre et le pousse à aller toujours plus loin ? Les
apparences sont parfois trompeuses...
Au final, ne sont-ils pas juste les pions d'une partie maléfique qui a débuté il y a bien longtemps, quand sont apparus les premiers Enfants du Volcan, et dont la finale se jouera maintenant, qu'ils le veuillent ou non ? Le deuxième tome d'une trilogie de sang et de ténèbres qui fera voyager les jeunes adultes dans les terres les plus reculées d'Islande et d'Irlande, et qui fera renaître des légendes oubliées, dont celle de l'elfe noir.
Au final, ne sont-ils pas juste les pions d'une partie maléfique qui a débuté il y a bien longtemps, quand sont apparus les premiers Enfants du Volcan, et dont la finale se jouera maintenant, qu'ils le veuillent ou non ? Le deuxième tome d'une trilogie de sang et de ténèbres qui fera voyager les jeunes adultes dans les terres les plus reculées d'Islande et d'Irlande, et qui fera renaître des légendes oubliées, dont celle de l'elfe noir.
Mon avis :
Je suis tiraillée entre déception et danse de la
joie.
Déception parce que la plume de l'auteur est
définitivement médiocre. Et quand je dis médiocre, je veux dire par là que même
les scènes sexuelles explicites m'ont fait autant d'effet qu'un accroc de Tunning
titillant sa clé à molette.
Du coup, forcément, c'est là où le bât blesse.
L'histoire pourrait être super cool, super prenante comme le tome 1, sauf que
cette écriture de petite section de maternelle m'a collé les glandes. Vraiment.
Je m'étais habituée aux facilités littéraires de l'auteure dans son premier
roman. J'avais même accepté les phrases
bateau-type-que-tu-as-lu-1000-fois-auparavant et je m'étais laissé porter par
l'histoire avec des étoiles dans les yeux et ce coup de cœur prévisible pour
notre cher Kaleb adoré. Mais là, dans ce tome 2, j'espérais ; que dis-je ; je
priais pour que OH MY FUCKING GOD ! QUE CE MEC SE SUICIDE PAR PITIE !
J'ai essayé pourtant. Vraiment je vous jure. Je
me suis convaincue que Myra Eljundir avait pondu une daubasse à la Levy pour
qu'on se ronge les sangs jusqu'au tome 3. Histoire de nous faire pleurer en attendant
désespérément la fin et ses révélations. Sauf que, là encore, les auteurs de
littérature jeunesse adore foutre la merde dans leurs seconds tomes. Dans Kaleb
Saison 1 on nous foutait les infos au compte-gouttes. Pas moyen de s'attendre à
la suite des événements, pas moyen de savoir ce qui allait se passer pour notre
beau ténébreux maléfique.
Et là. Catastrophe. Ô Rage. Ô Désespoir. Okay
j'abuse un peu mais tout de même.
Myra Eljundir a dégobillé (littéralement vomi
oui) toutes les infos dans son tome 2. Adieu le suspens, bonjour la migraine.
Des révélations, des rebondissements, des pistes, des fausses pistes, des
surprises, des fausses surprises. BREF. TROP TUE LE TROP !
Ça part en sucette, ça explose à la gueule du
lecteur dans tous les sens. On en apprend dans un chapitre et le chapitre
suivant nous apprend autre chose. On suit une piste et la piste nous mène à une
autre. Puis une autre. Puis une autre. Puis une autre.
Je peux continuer longtemps comme ça.
En bref, ce tome était décevant par sa forme mais
aussi par son fond. Un Kaleb qui devient aussi méchant et effrayant qu'un chihuahua
sous Epinéphrine. Un Colonel qui m'est apparu comme un fou à lier se prenant
pour Jésus avec un AK-47. Des EDV qui, malgré leur apparition tant attendue,
ont autant de charisme qu'un paquet de couches Pampers. Et, bien entendu, une
Abigail aussi crédible en succube que moi en mannequin. En gros, des
personnages qui sont un bel hommage à Esmée de Twilight : à eux tous, ils pourraient
ouvrir un putain de Botanic et faire de la figuration en tant que plantes
d'intérieur.
Danse de la joie parce que, mis à part toutes les
fabuleuses choses susmentionnées, Kaleb reste fidèle à son slogan de roman
déconseillé au moins de 15 ans. Il y a de bonnes scènes gores qui m'ont fait
frissonner de plaisir (j'aime quand c'est sanglant et dégueulasse). Il y a des
personnages vraiment méchants, ça je ne peux pas l'enlever à l'auteure. Elle
réussit à merveille à décrire ce basculement super tentant qu'est le passage du
Bien au Mal. Elle parvient à rendre ses personnages, même les plus cruels,
ridiculement attachants. On se met à leur place, et on sait qu'on aurait fait
pire. Alors même s'ils se mettent à tuer des innocents à tours de bras, on ne peut
que les aimer.
En fait c'est ce qui est chiant avec ce roman.
Même si c'est profondément de la merde, on a envie de lire la suite pour
pouvoir enfin connaître le dénouement de toute cette histoire.
Alors oui, rien de transcendant pour ce tome 2
mais quelques petites choses qui sauvent la saga et donne envie de finir la
trilogie. En espérant, bien entendu, que l'auteur finisse la chose en beauté.
Ma note :
12/20
Ahah, je comprends tout à fait ton avis :P
RépondreSupprimerMais c'est vrai que j'avais adoré ^^
Par contre le T3 ne ressemble absolument à aucun des deux premiers tomes. (D'ailleurs je le trouvais mieux écrit !) Tu me diras ce que tu en penses :)
Mais j'ai vraiment envie de lire le T3 tu vois ! Comme quoi...Hahahaha.
SupprimerJe te dirais direct une fois lu :D
Bon, ma lecture du tome deux attendra, ta comparaison avec Twilight m'a carrément fait tourner de l'oeil!
RépondreSupprimerMdr ça va que ça concerne uniquement les personnages secondaires hein ;)
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