Quatrième de couverture :
La
vie de Trèfle a bien changé. Dans l’enclave, elle était une chasseuse, forte et combative, indispensable à la survie de la communauté. Pourtant, à Salvation
où elle s’est réfugiée avec Del, son partenaire de chasse, elle n’est plus
qu’un fardeau. Elle ne sait ni coudre, ni cuisiner. Elle n’aime pas aller à
l’école. Et pour ne rien arranger, Del prend ses distances. Mais aux alentours
de la petite ville tranquille, le danger rôde toujours. Les Monstres ne sont
pas loin. Et ils sont de plus en plus intelligents. Ils observent. Ils
attendent. Ils ont un plan. Le combat approche. Bientôt, Trèfle va retrouver
une raison de vivre.
Mon
avis :
Je
me suis replongée avec appréhension dans l'univers de Trèfle et ses amis aux
noms improbables pour finalement apprécier ma lecture. Il faut dire que Enclave
n'est pas le roman du siècle, ni le best-seller de l'année, alors la suite me
faisait peur. Pourtant, force est de constater qu'Ann Aguirre maîtrise son
histoire et sait très bien où elle veut emmener son lecteur. Le Tome 2 m'a
énormément plu, l'univers est très bien travaillé, le suspens bien dosé et nos
questions commencent à trouver leurs réponses. Il n'en fallait pas plus pour
faire mon bonheur. Les personnages sont beaucoup plus approfondis, on suit leur
évolution avec plaisir. J'ai même aimé le nouveau côté niaiseux de Trèfle. Oui,
oui, sans blague. J'ai trouvé que c'était crédible, bien placé et surtout, bien
décrit. On se rend compte que Trèfle est un peu une enfant qui découvre le
monde, l'amour et que du coup, elle est un peu paumée. J'ai beaucoup ri parce
que Trèfle s'aperçoit enfin qu'elle a une libido et Ann Aguirre en fait des
tonnes. Trèfle rêve de se taper Del, maintenant on le sait ! En plus on a le
droit au fameux triangle amoureux prévisible à souhait, mais ça passe parce que
l'auteure ne nous serine pas avec ça pendant trois plombes. Résultat on
apprécie l'action constante, l'intrigue originale et on dévore le bouquin pour
savoir ce qui va se passer. J'ai adoré qu'Ann Aguirre utilise les clichés
humains dans ce tome : certaines personnes à Salvation sont des fanatiques
religieux du style chasse aux sorcières, d'autres ne supportent pas l'idée que
Trèfle ne soit pas "normale" et qu'elle n'aime pas la couture. Bref.
En gros Salvation c'est La Petite Maison Dans La Prairie sans le générique à la
con où la gonzesse se casse la gueule comme une bouse de vachette. Et même si
ce n'est pas de la grande littérature et que ce bouquin est bourré de défauts,
on s'en balance parce que l'histoire est bien menée, les émotions bien
présentes, on est attaché aux personnages, on ri, on pleure, on sourit ou on
s'énerve. Trèfle joue son rôle de personnage principal à la perfection, elle
nous donne envie de la soutenir parce qu'elle est humaine, probablement plus
humaine que nous d'ailleurs. Elle est une Chasseuse, elle est courageuse, forte
et indépendante mais aussi sensible, apeurée et imparfaite. Del aussi est cool
dans ce tome. Il perd son côté "ma copine est plus virile que moi" et
gagne en profondeur, en dimension. Et j'adore Bandit qui fait tout pour
changer, devenir meilleur, et qui, il faut le dire, a l'air d'être sacrément
canon. J'aime son côté plus doux avec Trèfle qui le rend crédible. Et les
personnages secondaires sont aussi intéressants parce qu'utiles à l'histoire.
En fait, on pourrait reprocher le manque d'approfondissement du récit, on
pourrait critiquer les facilités dans l'écriture qu'emploie Ann Aguirre, sa
façon de survoler certaines choses, mais je trouve ça génial parce que du coup
on va droit au but, droit à ce qui nous intéresse vraiment, résultat, on est
embarqué du début à la fin, on est tenu en haleine à chaque seconde et on a
qu'une envie : que le tome 3 sorte enfin.
Ma note :
17/20
Je veux toujours pas lire ce livre mais tu me fais toujours autant rire ahah
RépondreSupprimerC'est l'essentiel j'ai envie de dire :D !
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