Quatrième de couverture :
Bienvenue
à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons
cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd
fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie
aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les
fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.
Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.
Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.
Mon
avis :
Après
un temps conséquent de réflexion dont j'avais grandement besoin, je me lance
dans cette chronique avec un enthousiasme inexistant. Que dire, que
dire...Franchement, rien.
La
maman d'Harry Potter nous fait partager sa période de dépression post-succès et
quand on a pas de Xanax ou du Lexomil à portée de mains, c'est très dur à
vivre. Parce que Pagford c'est un asile à ciel ouvert. Tous les gens qui y
habitent sont, soit fous, soit complètement cons, soit psychopathes, soit
suicidaires. Alors faites-vous plaisir, choisissez celui qui vous permet la
meilleure immersion dans l'histoire. Parce qu'histoire il y a, mais seulement
si on aime Gossip Girl, ou tout autre série du genre qui met en scène des poufiasses qui
aiment pourrir la vie des autres. Ce qui n'est pas mon cas. Je me suis donc
retrouvée à me taper 792 pages qui donnerait envie de se suicider à une taupe
naine, qui décrit tous les merveilleux déboires de la race humaine et qui ferait
de Gandhi un terroriste confirmé. Que les choses soient claires. Je suis très
ouverte d'esprit. Mais là. LA. Il s'agit d'un attentat à l'optimisme. Ce
bouquin est totalement exempté d'émotions positives, il n'y a rien qui fait
sourire, rien qui fait rire, rien qui donne un tant soit peu d'espoir. Que
dalle. Une place à prendre c'est le manuel de la déprime en 3 étapes. Si vous
aviez encore de l'amour en réserve pour l'Homme, lisez ce livre, vous en
ressortirez grandi, et probablement suicidaire. Aussi. Mais ce n'est qu'un
détail.
Tout
ça n'a aucun sens. Je veux bien qu'il y ait des gens prêts à tout pour avancer
dans la vie, mais là on parle d'un siège paroissial à la con. Et les habitants
de Pagford se bousille l'existence dans l'espoir de récupérer ce statut
politique ô combien désirable (ceci est ironique). Mais WHAT THE FUCK ! Même
dans Les Feux de l'Amour il n'y a pas autant de sombres secrets, et de
personnages en clair-obscur. << Non Brenda ! Tu ne peux pas avoir couché
avec Charles-Henri qui est un eunuque avéré et en plus être enceinte de lui et
de moi, tout en ayant entamé le processus pour changer de sexe. >> Ca,
c'est la vraie vie en comparaison de Une place à prendre. Alors heureusement
que la plume de JK Rowling est toujours aussi agréable à lire, heureusement que
ce bouquin est parfait dans la forme. Parce que, clairement, le fond, c'est pas
possible. Je veux bien qu'elle ait voulu se détacher de l'image pré-ado d'Harry
Potter, mais là on ne passe pas par la case Livre Adulte mais directement à la
case << Ce livre nuit gravement à votre santé et à celle de votre
entourage >>. Je veux bien aussi qu'elle ait voulu prouver qu'elle
pouvait encore avoir du succès après les balais volants. Je veux bien,
vraiment. Mais honnêtement, était-il nécessaire d'écrire un truc aussi sombre ?
Aussi glauque ? Aussi morbide ? Etait-il nécessaire que tous ces personnages
soient des caricatures d'enfants gâtés prêts à tuer père et mère pour un siège
paroissial de merde ? Parce qu'il s'agit bien de ça. A Pagford tout le monde se
connaît mais personne ne s'aime. Tout le monde connaît la vie de son voisin
mais ne supporte pas qu'on connaisse la sienne. Tout le monde critique tout le
monde, et tout le monde et pourri jusqu'à la moelle. Ca ne sait pas quoi faire
de sa colonne vertébrale alors ça emmerde la carcasse des autres. Les habitants
de Pagford se divise en deux catégories : Les charognes et les charognards. A
partir de là, laissez-vous embarquer par l'histoire et appréciez les coups de
travers, les rumeurs, les rancunes, et tout autre joie du genre. Parce que Une
place à prendre c'est l'hégémonie de tout ce qui se fait de pire chez l'être
humain. Et mes amis m'appellent Satan, mais même moi ça m'a déprimée. L'intrigue
de base n'a même plus sa place tant l'auteure a voulu en faire des caisses et
des caisses en montrant des personnages tous plus mauvais les uns que les
autres. Tous plus méchants, plus prompts à piétiner les autres et à les briser.
Et Dieu seul sait que j'ai lu des tas de bouquins morbides, mais à ce niveau
là, on se demande si JK Rowling n'a pas besoin d'une thérapie. Parce que
Voldemort à côté, c'est un angelot à poil qui joue de la cithare.
En
gros, ce bouquin m'a donné envie de me jeter dans l'Isère avec un boulet à la
cheville, une balle entre les deux yeux tout en faisant une overdose
médicamenteuse.
Ma
note :
8/20
(pour l'encre)
Ah t'as finalement réussi a lui donner une note !
RépondreSupprimerMais tu vois, j'ai quand même envie de le Lire, parce que vu comme il t'a perturbée, ça me donne envie !
Et j'ai éclaté de rire en imaginant voldemort
Non mais franchement lis-le, ca vaut le coup quand même mais c'est juste pas possible pour moi mdr.
SupprimerEt j'ai ri en imaginant Voldemort aussi.
En angelot avec une cithare ! (Suite du commentaire précédent car mon téléphone beug !)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, j'ai tellement détesté que je n'ai même pas pu écrire un billet dessus, c'était trop pour moi!!
RépondreSupprimerJ'avoue que même moi j'ai eu beaucoup de mal à écrire ma chronique -_-'. J'aime pas descendre un bouquin en flèche mais là, je pouvais pas faire autrement !
SupprimerOh, trop beau ton blog comme ça !!
RépondreSupprimer(J'adorais avant, et du coup ça me perturbe, j'ai l'impression que la page n'est pas entièrement chargée, mais j'adore !!)
Mdr, merci ma P. Tu me connais. Faut toujours que je bouge, et il en va de même pour le blog :D. Contente que ça te plaise en tout cas ;)
SupprimerJ'ai eu beaucoup de mal aussi avec ce livre , je le trouvais bien écrit mais comme tu dis , je trouvais le fond très sombre . Belle chronique en tout cas .
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord avec toi, très bien écrit mais juste trop...glauque. Merci en tout cas pour ton commentaire :)
SupprimerCa y' est je l'ai lu ! Un plaisir de revenir sur ce billet afin de pouvoir partager mon avis, qui en réalité n'est que la pâle copie du tien. Franchement, je ne comprends pas ce que l'auteure a voulu faire, mais c'était raté ce livre est... suicidaire. Oui c'est le mot.
RépondreSupprimer