Quatrième de couverture :
La bataille ultime est proche de son terme, et
tout espoir semble s'être envolé : Zoé et ses compagnons de la Résistance
battent en retraite après avoir perdu leur base et leur chef. Ils sont écrasés
en nombre et en puissance de feu par l'omnipotente corporation qui a asservi le
monde. A sa tête, la cruelle Chancelière est à deux doigts d'exécuter un plan à
même de détruire la quasi-totalité de l'humanité.
La seule option qu'il reste à Zoé, c'est de réaliser son rêve de toujours : mettre un terme à l'odieux système du Lien, et de ce fait libérer la population du joug informatique qui bride leurs pensées et leurs émotions, en espérant ainsi déclencher une révolution. La mission de Zoé d'infiltrer la redoutable Communauté est presque impossible, mais elle est pourtant la seule à pouvoir la mener à bien.
Pire, les visions prémonitoires d'Adrien se scindent désormais en deux futurs bien distincts : l'un où, ensemble, Zoé et lui réussissent, et l'autre où l'humanité glisse vers l'extinction... Et tout repose entre les mains de Zoé.
La seule option qu'il reste à Zoé, c'est de réaliser son rêve de toujours : mettre un terme à l'odieux système du Lien, et de ce fait libérer la population du joug informatique qui bride leurs pensées et leurs émotions, en espérant ainsi déclencher une révolution. La mission de Zoé d'infiltrer la redoutable Communauté est presque impossible, mais elle est pourtant la seule à pouvoir la mener à bien.
Pire, les visions prémonitoires d'Adrien se scindent désormais en deux futurs bien distincts : l'un où, ensemble, Zoé et lui réussissent, et l'autre où l'humanité glisse vers l'extinction... Et tout repose entre les mains de Zoé.
Mon avis :
J'ai entamé cette lecture sans grand espoir. Ni
enthousiasme. D'ailleurs. Après la déception qu'avait été le Tome 2, je
m'attendais à subir ce livre comme on subit une opération des dents de sagesse
: nécessaire mais pas franchement réjouissant.
Je dois pourtant avouer qu'Heather Anastasiu m'a
agréablement surprise.
Okay, ça c'était le compliment le plus hypocrite
de ma life.
En gros, Heather Anastasiu m'a agréablement
surprise parce que j'ai découvert le secret ultime pour adorer sa trilogie :
prendre mon cerveau et le poser sur ma table de chevet juste à côté de mon
esprit critique et sa virulence. (Oui mon esprit critique a une vie propre).
Du coup la lecture s'est super bien passé après
l'extinction complète de mes neurones.
Ce Tome 3 a au moins le mérite de démarrer sur
les chapeaux de roues. Dieu merci, l'auteure a laissé de côté ses blablatages
inutiles pour embarquer son lecteur direct dans l'action, le suspens et
l'évolution de l'intrigue. On retrouve les personnages qu'on connaît et qu'on déteste
apprécie avec beaucoup de ferveur. Les dialogues sont...Hum...Et bien. Nos
personnages parlent entre eux, ce qui semble logique puisque nous parlons ici
de livre et leurs relations prennent une toute nouvelle dimension.
Je pense notamment à la relation Adrien/Zoé.
Celle que j'avais exécré avec chaque fibre de mon être. Dans ce Tome 3 elle
évolue et devient supportable, pour ne pas dire agréable, puisqu'ENFIN, Adrien
ne ressemble plus à un Bisounours qui vient de s'enfiler une cargaison de
Poppers mais à un être humain normal qui ressent des émotions de temps à autre.
Et quel soulagement ! Okay, on a encore le droit à un peu de niaiserie et du
cul-cul la praline de première catégorie. Mais en même temps, je ne m'attendais
pas à ce qu'Heather Anastasiu découvre sa dignité entre les pages de son
manuscrit.
En gros Adrien devient un parfait connard qui m'a
fait frissonner de plaisir, alors que Zoé devient encore plus insupportable
dans son sentimentalisme à deux francs six sous. A lire ses réactions et ses
états d'âme on croirait qu'elle a une gastro émotionnelle. Sauf que ça passe
pas avec un Doliprane.
Bref.
J'ai apprécié l'évolution du pouvoir de Zoé. Ca
me paraissait crédible même si c'était téléphoné depuis le premier tome. Mais
là encore, Heather Anastasiu n'a semble-t-il pas de conscience. Ou de
professionnalisme. Ou les deux. J'ai apprécié, certes, mais cette partie là du
bouquin était longue. Répétitive. Chiante. Insupportable. Du coup j'ai apprécié mais
juste pendant 30 secondes.
Mais tout ce Tome 3 promettait de nous offrir une
bataille finale hors du commun. Etant la fin de la trilogie, il fallait bien
clore cette histoire en beauté.
Bien.
Heather Anastasiu a du prendre des cours avec Ann
Aguirre. Je ne vois que ça. Trois tomes que j'attends l'affrontement final
entre Zoé et la Chancelière. Trois tomes que j'échafaude d'innombrables
hypothèses quant à l'issue de cette trilogie. Trois tomes pour ça.
Remarque, l'avantage, c'est que ça m'a titillé
l'égo et l'intelligence comme rarement dans ma vie.
Je veux dire, ça partait bien en soi. Le début du
combat était même plutôt classe. Et puis, forcément, Heather Anastasiu a du
avoir la flemme de lever son cul pour chercher un nouveau BIC parce que ça se
finit en une demi-page. Comme ça. Là. D'un coup. Prend-toi ça dans les dents,
l'abruti qui a payé 17,50 euros.
Je suis une femme tolérante. Okay, on dirait pas
comme ça, je sais. Et je ne suis pas du genre paranoïaque atteinte de la
cafetière qui voit des complots gouvernementaux partout. (Mulder si tu
m'entends). Mais concrètement, là, il ne peut s'agir que de complot. Elles se
passent le mot entre auteures de littérature jeunesse.
<<
Tiens, la sal*** qui nous crache sur la gueule dès qu'elle peut a encore acheté
un de nos bouquins. Vas-y, rien à foutre, on lui bâcle la scène de la bataille
finale, ça lui foutera les glandes comme ça. >>
J'ai dis que j'étais pas paranoïaque. J'ai rien avoué concernant la
schizophrénie hein.
Bref. J'avais réussi à passer outre la médiocrité littéraire de
Glitch. J'étais même partie pour faire un effort CONSEQUENT ! Je l'ai lu
rapidement parce que j'avais vraiment envie de connaître la fin. Et là, on se fout
de ma gueule avec une fin bidonnée, expédiée à la vitesse supra sonique, et EN
PLUS, on me colle encore un épilogue qui élève La Croisière S'amuse au rang de chef-d'œuvre
scénaristique.
MAIS QUE QUELQU'UN BRÛLE CES TERRORISTES !!!!!
En résumé : Une trilogie qui promettait monts et merveilles et qui
avait un potentiel génialissime. C'était sans compter son auteure qui, si
elle avait le malheur de croiser ma route, se ferait écrabouiller par ma personne comme une
tueuse de poussins. OUI ! ELLE EST AUSSI DETESTABLE QU'UNE TUEUSE DE POUSSINS !
Glitch était une dystopie que j'avais hâte de terminer sauf que mes
raisons ont changé en cours de chemin. C'est bien dommage toutefois, puisqu'il
y avait vraiment matière à écrire quelque chose de pas mal. Sans pour autant
être transcendant, mais assez bien ficelé pour satisfaire le lecteur.
Maintenant, c'est officiel, j'abandonne mes espoirs concernant la
littérature jeunesse.
Ma note :
8/20
Le coup de la gastro émotionnelle m'a achevée, j'ai rigolé comme une baleine voilà, c'est dit! Et sinon, je fais partie des gens qui ADORENT les conspirations, j'en vois partout (et on ne se moque pas)..;
RépondreSupprimerJ'étais inspirée par la saison. La gastro était de rigueur.
SupprimerJe ne me moque pas, je me contenterais de te regarder avec scepticisme comme Scully avec Mulder x)
Ce qui est cool, c'est qu'on va bientôt avoir plein de nouvelles chroniques :D
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