mardi 2 décembre 2014

Meurtres pour rédemption - Karine Giébel




Quatrième de couverture :

Marianne, vingt ans. Les miradors comme unique perspective, les barreaux pour seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Une vie entière à écouter les grilles s'ouvrir puis se refermer. Indomptable, incapable de matriser la violence qui est en elle. Marianne refuse de se soumettre, de se laisser briser par l'univers carcéral sans pitié où elle affronte la haine, les coups. les humiliations. Aucun espoir de fuir cet enfer. 
Ou seulement dans ses rêves les plus fous. Elle qui s'évade parfois. grâce à la drogue, aux livres, au bruit des trains. Grâce à l'amitié et à la passion qui l'atteignent en plein coeur de l'enfermement. Pourtant, un jour. l'inimaginable se produit. Une porte s'ouvre. On lui propose une libération... conditionnelle. "La liberté Marianne. tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? - Oui". Mais le prix à payer est terrifiant. 
Pour elle qui n'aspire qu'à la rédemption...


Mon avis :

Livre coup de coeur. Livre coup de poing. Livre poignant.

Ca résume bien la chose.

Meurtres pour rédemption est un témoignage bouleversant de ce qu'il se fait de pire dans le milieu carcéral français. Témoignage bouleversant parce qu'il m'a foutu les tripes à l'envers tout au long de ces 988 pages. Et je ne suis pas du genre petite nature qui a la larmichette à l'œil quand des vilains-tout-pas-beaux font des trucs méchants dans les livres. Au contraire. Je suis plus du style à apprécier la chose avec un sourire sadique, tout en prenant des notes pour les futures tortures que je pourrais infliger à diverses personnes de ma connaissance.
Sauf que là. Je dois bien avouer que c'était difficile de faire passer mes fuites lacrymales pour une allergie à la connerie humaine.
Marianne. Comment expliquer Marianne. Je suis tombée amoureuse d'elle. De sa force. De ses faiblesses. De sa folie. De ses vices. Je suis tombée amoureuse de cette psychopathe qui ne s'assume pas, parce que justement, elle ne s'assume pas. Marianne est typiquement le genre de personnage qui dérange parce qu'on ne peut décemment se résoudre à l'aimer. Elle a fait des trucs moches. Et par trucs moches, j'entends tuer-des-gens-à-coups-de-kicks-dans-la-gueule. Mais elle ne l'a pas fait exprès. Et honnêtement, ça pardonne tout.
Ouais. Je suis une fille qui pardonne vite comme ça.
Je peux aussi vous filer mon 06 si vous avez besoin d'aide pour faire disparaître un corps.
Marianne qui m'a touché plus que je ne souhaiterais l'avouer. Avant, pendant et après ma lecture. Marianne qui ne me lâchait pas. Jamais. J'ai finis par vivre au travers d'elle, au travers de son histoire. Au travers de ses douleurs et de ses espoirs. Ca a été un peu un choc. Cela faisait une éternité qu'un personnage ne m'avait pas chamboulée de la sorte. Et quand j'ai commencé le bouquin, je ne m'attendais pas à ça. Pas comme ça du moins.
Parce que je suis tombée amoureuse de ce petit bout de femme. Femme qui mériterait une médaille malgré son CV de serial killeuse en herbe.

Pour parler de Meurtres pour rédemption, il faudrait que je vous la joue intello sur le retour. Le style un peu hippie qui milite contre le port des armes aux US alors qu'il habite à Albuquerque. Sauf que vous me connaissez maintenant, et en plus, je suis plus du style à me balader avec une kalachnikov dans mon string léopard.

Ce bouquin est une critique virulente et justifiée de l'univers carcéral français. De ses déboires. De ses limites. Mais surtout, une satire de la société d'aujourd'hui. Parce qu'au-delà de Marianne, c'est la vision qu'on en a qui nous revient en pleine face. Cette vision grotesque de la meurtrière jugée qu'on est bien content de savoir derrière les barreaux. Et c'est là que j'offre une standing ovation à Karine Giébel pour son tour de force.
Marianne est considérée comme la vermine à exterminer dès les premières pages du livre. On le ressent comme tel. On aime que ce soit le cas. Et quand elle se fait choper. On en mouillerait presque notre pantalon d'extase. Sauf que, les connards qui représentent l'administration judiciaire française finissent par nous déloger de notre petit nuage de condescendance et de bienséance gerbantes et on se fracasse le dentier sur le bitume. Proprement.
Sans pincettes. Sans lubrifiant.
Et c'est pas plus mal.
Karine Giébel nous parle du quotidien des détenus. De leurs souffrances. Du rejet qu'ils subissent. Constant. Violent. De cette déshumanisation régulière. Privés de nom. D'identité. De liberté. Mais aussi de pudeur. De solitude. De silence. Privés du droit d'être. Entre eux, face aux matons, face à la société et, la majeure partie du temps, privés d'être face à eux-mêmes. Elle parle de cette prostitution obligatoire en prison quand on a pas de mandats. Quand on a pas de famille qui assume derrière. Etre obligée de vendre son corps pour un paquet de clope, un fix, une brosse à dents ou parfois juste pour manger à sa faim. Elle parle de ce moment terrible où le prisonnier réalise que son avenir c'est ça : une heure de promenade par jour et des serrures qu'on ouvre ou qu'on ferme constamment. Mais parce qu'elle parle de ça, Karine Giébel réussit l'exploit de parler le mieux d'un sujet plus vaste, d'un sujet qui nous touche forcément : l'humanité.

Et j'ai adoré ce livre pour cette raison en particulier. Quand je fermais Meurtres pour rédemption, je ne pensais pas à Marianne comme la prisonnière qu'elle est. Mais comme une jeune femme qui vit des trucs terribles et qui tient le coup. Pas parce qu'elle n'a pas le choix. Mais parce que, malgré tout, elle s'accroche à sa dignité. Ou le peu qu'il en reste. Et même si ça paraît ridicule dis comme ça. Même si ça paraît futile. Au milieu de l'enfer dans lequel on l'a collée, Marianne et son lambeau de dignité font figure de héros légendaires. Je me suis même dis au cours de la lecture, qu'Hercule était une vraie gonzesse avec ses 12 travaux.
Bref.
Meurtres pour rédemption c'est gore, sanglant parfois, c'est de la torture psychologique et émotionnelle aussi. C'est dur, c'est violent, ça donne envie de tuer pas mal de gens à chaque coin de rue et c'est pour ça que ça vaut le coup.
Parce que je suis tombée amoureuse de Marianne alors que tout me poussait à la détester. Parce que ces 988 pages ne laissent aucun répit au lecteur tout comme elles ne laissent aucun répit aux personnages. Parce que les relations dans ce bouquin nous donnent matière à réfléchir sur nos propres relations dans la vie. Sur les gens. Leurs caractères. Sur la vision qu'on a d'eux et celle qu'ils ont d'eux-mêmes. Parce que tout au long du livre, je n'ai pas cessé de me dire que Karine Giébel nous rappelait là un truc essentiel.
Entre ce que les gens sont et ce qu'ils disent être, il y a comme une légère différence. Comme un gouffre. Un peu comme toi et moi et le prisonnier dans sa cellule qui purge perpét'.
Parce que malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à détester les "bonnes" personnes. Parce que Meutres pour rédemption fout tous les clichés de la logique en l'air et qu'au final, les prisonniers deviennent beaucoup plus humains que les matons ne le seront jamais. Parce que les matons sont les archétypes même de ce qui devrait pourrir en prison. Justement. Et que malgré la puanteur du stéréotype du vilain-maton-méchant qui vous hérisse le poil d'ici (je le sens), il y a quelques exceptions qui nous mettent du baume au cœur. Qui nous empêche de vouloir tuer tous les gardiens de prison.
Parce que dans Meurtres pour rédemption, il n'y a pas de simples prisonniers et de simples matons. Il y a juste des gens foncièrement bons ou mauvais, peu importe le côté de la cellule qu'ils occupent.


Alors merci Karine Giébel. Merci pour cette claque dans la gueule qui durera bien au-delà de ces 988 pages. 


Ma note : 

20/20


mercredi 12 novembre 2014

Glitch Tome 3 - Insurrection - Heather Anastasiu




Quatrième de couverture :


La bataille ultime est proche de son terme, et tout espoir semble s'être envolé : Zoé et ses compagnons de la Résistance battent en retraite après avoir perdu leur base et leur chef. Ils sont écrasés en nombre et en puissance de feu par l'omnipotente corporation qui a asservi le monde. A sa tête, la cruelle Chancelière est à deux doigts d'exécuter un plan à même de détruire la quasi-totalité de l'humanité.
La seule option qu'il reste à Zoé, c'est de réaliser son rêve de toujours : mettre un terme à l'odieux système du Lien, et de ce fait libérer la population du joug informatique qui bride leurs pensées et leurs émotions, en espérant ainsi déclencher une révolution. La mission de Zoé d'infiltrer la redoutable Communauté est presque impossible, mais elle est pourtant la seule à pouvoir la mener à bien.
Pire, les visions prémonitoires d'Adrien se scindent désormais en deux futurs bien distincts : l'un où, ensemble, Zoé et lui réussissent, et l'autre où l'humanité glisse vers l'extinction... Et tout repose entre les mains de Zoé.


Mon avis :


J'ai entamé cette lecture sans grand espoir. Ni enthousiasme. D'ailleurs. Après la déception qu'avait été le Tome 2, je m'attendais à subir ce livre comme on subit une opération des dents de sagesse : nécessaire mais pas franchement réjouissant.
Je dois pourtant avouer qu'Heather Anastasiu m'a agréablement surprise.

Okay, ça c'était le compliment le plus hypocrite de ma life.

En gros, Heather Anastasiu m'a agréablement surprise parce que j'ai découvert le secret ultime pour adorer sa trilogie : prendre mon cerveau et le poser sur ma table de chevet juste à côté de mon esprit critique et sa virulence. (Oui mon esprit critique a une vie propre).
Du coup la lecture s'est super bien passé après l'extinction complète de mes neurones.

Ce Tome 3 a au moins le mérite de démarrer sur les chapeaux de roues. Dieu merci, l'auteure a laissé de côté ses blablatages inutiles pour embarquer son lecteur direct dans l'action, le suspens et l'évolution de l'intrigue. On retrouve les personnages qu'on connaît et qu'on déteste apprécie avec beaucoup de ferveur. Les dialogues sont...Hum...Et bien. Nos personnages parlent entre eux, ce qui semble logique puisque nous parlons ici de livre et leurs relations prennent une toute nouvelle dimension.
Je pense notamment à la relation Adrien/Zoé. Celle que j'avais exécré avec chaque fibre de mon être. Dans ce Tome 3 elle évolue et devient supportable, pour ne pas dire agréable, puisqu'ENFIN, Adrien ne ressemble plus à un Bisounours qui vient de s'enfiler une cargaison de Poppers mais à un être humain normal qui ressent des émotions de temps à autre. Et quel soulagement ! Okay, on a encore le droit à un peu de niaiserie et du cul-cul la praline de première catégorie. Mais en même temps, je ne m'attendais pas à ce qu'Heather Anastasiu découvre sa dignité entre les pages de son manuscrit.
En gros Adrien devient un parfait connard qui m'a fait frissonner de plaisir, alors que Zoé devient encore plus insupportable dans son sentimentalisme à deux francs six sous. A lire ses réactions et ses états d'âme on croirait qu'elle a une gastro émotionnelle. Sauf que ça passe pas avec un Doliprane.
Bref.
J'ai apprécié l'évolution du pouvoir de Zoé. Ca me paraissait crédible même si c'était téléphoné depuis le premier tome. Mais là encore, Heather Anastasiu n'a semble-t-il pas de conscience. Ou de professionnalisme. Ou les deux. J'ai apprécié, certes, mais cette partie là du bouquin était longue. Répétitive. Chiante. Insupportable. Du coup j'ai apprécié mais juste pendant 30 secondes.

Mais tout ce Tome 3 promettait de nous offrir une bataille finale hors du commun. Etant la fin de la trilogie, il fallait bien clore cette histoire en beauté.
Bien.
Heather Anastasiu a du prendre des cours avec Ann Aguirre. Je ne vois que ça. Trois tomes que j'attends l'affrontement final entre Zoé et la Chancelière. Trois tomes que j'échafaude d'innombrables hypothèses quant à l'issue de cette trilogie. Trois tomes pour ça.
Remarque, l'avantage, c'est que ça m'a titillé l'égo et l'intelligence comme rarement dans ma vie.
Je veux dire, ça partait bien en soi. Le début du combat était même plutôt classe. Et puis, forcément, Heather Anastasiu a du avoir la flemme de lever son cul pour chercher un nouveau BIC parce que ça se finit en une demi-page. Comme ça. Là. D'un coup. Prend-toi ça dans les dents, l'abruti qui a payé 17,50 euros.
Je suis une femme tolérante. Okay, on dirait pas comme ça, je sais. Et je ne suis pas du genre paranoïaque atteinte de la cafetière qui voit des complots gouvernementaux partout. (Mulder si tu m'entends). Mais concrètement, là, il ne peut s'agir que de complot. Elles se passent le mot entre auteures de littérature jeunesse.
 << Tiens, la sal*** qui nous crache sur la gueule dès qu'elle peut a encore acheté un de nos bouquins. Vas-y, rien à foutre, on lui bâcle la scène de la bataille finale, ça lui foutera les glandes comme ça. >>

J'ai dis que j'étais pas paranoïaque. J'ai rien avoué concernant la schizophrénie hein.

Bref. J'avais réussi à passer outre la médiocrité littéraire de Glitch. J'étais même partie pour faire un effort CONSEQUENT ! Je l'ai lu rapidement parce que j'avais vraiment envie de connaître la fin. Et là, on se fout de ma gueule avec une fin bidonnée, expédiée à la vitesse supra sonique, et EN PLUS, on me colle encore un épilogue qui élève La Croisière S'amuse au rang de chef-d'œuvre scénaristique.
MAIS QUE QUELQU'UN BRÛLE CES TERRORISTES !!!!!


En résumé : Une trilogie qui promettait monts et merveilles et qui avait un potentiel génialissime. C'était sans compter son auteure qui, si elle avait le malheur de croiser ma route, se ferait écrabouiller par ma personne comme une tueuse de poussins. OUI ! ELLE EST AUSSI DETESTABLE QU'UNE TUEUSE DE POUSSINS !
Glitch était une dystopie que j'avais hâte de terminer sauf que mes raisons ont changé en cours de chemin. C'est bien dommage toutefois, puisqu'il y avait vraiment matière à écrire quelque chose de pas mal. Sans pour autant être transcendant, mais assez bien ficelé pour satisfaire le lecteur.


Maintenant, c'est officiel, j'abandonne mes espoirs concernant la littérature jeunesse.


Ma note :

8/20

mercredi 5 novembre 2014

Simetierre - Stephen King





Quatrième de couverture :

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s'installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux "simetierre" forestier où des générations successives d'enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce "simetierre", tout au fond de la forêt, il en est un second, et c'est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. Bientôt, le drame se noue, et l'on se retrouve happé dans un suspense cauchemardesque, tellement affreux que l'on voudrait s'arracher à cette lecture...


Mon avis :

Je viens de me rendre compte que je n'avais aucune chronique de livre de Môssieur King sur mon blog. Du coup, après avoir fait une crise d'épilepsie doublé d'un anévrisme et d'un bref épisode de possession démoniaque, je m'en vais vous faire un topo de ma récente lecture commune initiée par Mlle Caro en personne.

Nous voilà embarqué dans le trou du cul de Miss America par un charmant médecin et sa petite famille. L'histoire se passe dans les années 80, autant vous dire, qu'à part la musique que je plussoie complètement, c'est une époque qui me laisse passablement perplexe (surtout au niveau des styles vestimentaires). Louis Creed et sa smala viennent à peine d'emménager dans leur nouvelle maison, et déjà les problèmes débarquent.
J'ai nommé Jud Grandall.
Un de ces personnages qui vous donnent envie de vous taper la tête contre le mur tant leur sympathie vous exaspère. Faut arrêter de se foutre de la gueule du monde. Les gens gentils sont un mythe. Surtout dans la vraie vie.
Jud Grandall et sa femme Norma qui ont l'air tout droit sortis d'une émission d'Oprah Winfrey shootée à la kétamine. Ils sont vieux. Ils sont serviables. Ils racontent de merveilleuses histoires sur l'histoire de l'Amérique. Jud devient le meilleur ami de Louis. Norma devient la fournisseuse de recettes de la femme de Louis. Bref. Ils sentent l'arnaque à trois kilomètres.
Je ne peux pas parler de Simetierre sans vous parler de Winston Churchill. Non. Pas le mec qui fume des cigares avec un chapeau ridicule et qui a bouffé du pudding avec Hitler. Celui du livre est plus communément appelé Church, il a plein de poils, adore bouffer du zozio crû et perd ses testicules en cours de lecture. Il ronronne aussi. Accessoirement. Normal vu que c'est un chat. Chat qui est un personnage à part entière et qui m'a vendu du rêve tout au long de la lecture. Church est beau, Church est génial, Church fait pleurer et Church pue. Aussi. Mais ce n'est qu'un détail puisqu'il est l'animal de compagnie de la famille Creed et que l'histoire serait toute pourrite sans lui. (Oui pourrite, t'as un problème ?)

Oui parce que l'histoire de Simetierre tourne autour d'un cimetière (duh!) entretenu par des générations d'enfants qui y ont enterré leurs animaux de compagnies. Cimetière qui se situe sur la propriété de la famille Creed et qui recèle de nombreux secrets.
Mr King réussi une fois encore à imposer son style. SI SI MR KING REPRESENTE ! Une ambiance glauque à souhait portée par des personnages très bien travaillés. Personnages qui ont tous un passé, un bagage, une histoire et un caractère propre à Stephen King. C'est-à-dire qu'ils sont aussi humains que nous, sauf que, globalement, ça finit toujours très mal pour eux. Du coup on est happés par l'histoire, happés par la lecture, parce qu'on attend qu'une chose : savoir comment tout ça va se terminer. Les détails permettent une immersion totale dans l'univers de Simetierre et les interventions des personnages nous collent à la peau.
Je pense notamment à Ellie. La petite fille qui fout les jetons. Elle et ses réactions d'adulte, elle et sa répartie, sa relation avec Church et son évolution. Sa relation au monde, à la vie, qui nous touche parce que particulière mais justifiable. Et son caractère tellement différend de celui de sa mère.
Et sa mère justement, Rachel, personnage qu'on déteste avec beaucoup de plaisir. Même si au fil de la lecture, on finit par avoir pas mal de compassion pour elle. Rachel qui est l'archétype de la femme légèrement hystérique sur les bords, qui paraît passablement insupportable du point de vue du lecteur, mais qui fait figure de prisme par rapport aux réactions de tous les autres personnages.

Bref. Vous l'aurez compris. J'ai adoré ce livre. Pour la simple et bonne raison qu'il est écrit par Stephen King et que ce monsieur a un style qui me parle. L'ambiance générale du bouquin fout les glandes parce que tout est souvent suggéré sans qu'on en sache plus que ça, ce qui réjouit mon imagination débordante et morbide. L'évolution des personnages nous parle parce qu'on ne peut s'empêcher de s'y identifier, ne serait-ce qu'un minimum.


En gros Simetierre expose les pires vices de l'être humain tout en nous rappelant qu'on aurait pas fait mieux à la place des personnages. Et c'est pour cette raison que j'aime King. Il doit sûrement réveiller mon côté masochiste en me prouvant qu'aucun de nous n'est moins détestable que ses personnages.


Ma note : 


17/20





Cette lecture commune a été une très belle expérience que j'ai été ravie de partager avec :

- Caro (of course !)
- Sabrina
- Astrid
- Cindy


Je rajouterais certains liens au fur et à mesure ! 

lundi 27 octobre 2014

La Lionne - Katherine Scholes





Quatrième de couverture :

Angel, sept ans, se retrouve seule dans le désert à la mort de sa mère, mordue par un serpent. Elle est recueillie par une lionne qui va la protéger. Une scientifique australienne, fraîchement débarquée dans la région, et un séduisant chercheur tanzanien partent à sa recherche. Trois destins qui se croisent pour mieux se rencontrer et se laisser happer par la magie de l’Afrique.


Mon avis :

La Lionne est un voyage au bout du monde. De l'autre côté de nos frontières occidentales aseptisées. Le livre nous embarque au cœur de la Tanzanie, au milieu de la brousse, du désert et de la culture africaine. Quand je dis qu'il nous embarque, c'est qu'on est obligé de se sentir happé par les paysages tant les descriptions sont sublimes, les couleurs magnifiquement décrites et la faune locale mise en avant. On s'en prend plein les mirettes et les neurones, et ça fait du bien.
Cela dit, je ne m'attendais pas du tout à ça au niveau de l'histoire. J'étais partie dans l'optique de découvrir une enfant élevée par des lions. Autant vous dire que je me suis fourré le doigt dans l'œil jusqu'à la rate. J'étais presque sûre d'être déçue et, finalement, à ma plus grande surprise, j'ai adoré.
Adoré parce que les lions prennent quand même toute la place, ou presque. Les animaux, comme les chameaux Mama Kitsu et Mototo, sont de vrais personnages dans ce bouquin. Katherine Scholes a réussi l'exploit de donner une voix aux animaux, de les rendre accessibles, vrais. Quand je dis voix, ne vous attendez pas à un remix de Disney non plus. Autant j'adore Timon et Pumba, autant cela n'aurait pas été crédible. Alors non, les animaux ne parlent pas dans ce bouquin, mais la place qu'on leur réserve se suffit à elle-même.
La lionne et ses trois petits m'ont collé des frissons. Qu'on se le dise. Leurs instincts, émotions et réactions sont tellement bien décrits qu'on se surprend à ressentir la même chose. Quand la lionne découvre les carcasses de ses congénères, et qu'elle hurle à la mort pour exprimer sa douleur, je vous avoue que les larmichettes étaient pas loin. Et c'est ça toute la magie de ce bouquin.
Au cœur de cette Tanzanie sauvage et indomptée, on oubli notre éducation occidentale. Tous nos sentiments ne passent plus par le filtre de la décence et du "qu'en dira-t-on". Adieu la civilité surfaite et bonjour les instincts primaires. Dans La Lionne, on a l'impression d'être des gamins qui réapprennent le plus basique des concepts : il ne suffit pas de savoir parler pour exprimer réellement les choses.
Et Angel est d'ailleurs le parfait exemple de cette collision culturelle.
La gamine, anglaise d'origine, a toujours vécu en Tanzanie. Elle est née là-bas, a grandi là-bas et ne connaît que ça. C'est pour cela qu'elle fuit les Hommes. Parce qu'elle a peur qu'on l'envoi au milieu d'une grande ville bétonnée, au milieu des Blancs, de la pollution et de la superficialité. Angel qui est un personnage magnifique (et Dieu seul sait que je déteste les enfants en temps normal). Du haut de son jeune âge, elle nous en fout plein la tête. Parce que, nous, petit lecteur au chaud sous notre couette, n'aurions pas le quart de son courage et de sa détermination.
En plus de tout cela, il y a l'histoire d'amour pleine de poésie et de beauté. Un chouillat stéréotypée à la bonne sauce conte de fée, mais tout de même géniale. C'est téléphoné d'avance, on sait dès le début comment ça va finir, mais ça n'enlève rien au charme de cette relation. Qui, encore une fois, montre les écarts entre Afrique et Occident.
Bref. Je suis tombée amoureuse de ce livre, pour la simple et bonne raison qu'il n'a aucune prétention. A part celui de nous faire passer un bon moment, de nous réapprendre quelques leçons de vie les plus élémentaires et de nous rappeler que les animaux ne sont pas des objets, des jouets ou à notre service. Non. Parce que les animaux sont exemptés d'une chose bien trop familière à l'Homme : l'égoïsme.
Je pourrais encore parler des heures des relations qui unissent les personnages aux animaux tant cela m'a parlé. M'a touché. Je pourrais vous dire que quand j'ai refermé ce livre, j'avais envie de prendre le prochain avion pour la Tanzanie et partir m'occuper d'une réserve naturelle. Je pourrais vous dire également que ce livre est un bel hommage aux Hommes de ce monde qui pensent avec leurs propres cœurs et non avec celui de la société.
Je pourrais aussi vous dire, que malgré la fiction derrière les mots, malgré le fait que ce n'est pas une histoire vraie, je me suis surprise à rêver que tout cela était possible. Au moins à l'échelle d'une poignée de personnes.

Mais de toute façon, c'est ce qu'on dit chez nous, en Occident : La voix d'un seul homme honnête fait plus de bruit que toute une foule.

Je finirais donc par ces paroles empreintes de sagesse qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui :

<< Hakuna Matata ! >>


Ma note : 

18/20




jeudi 9 octobre 2014

Chroniques Lunaire Tome 2 - Scarlet - Marissa Meyer





Quatrième de couverture :

Depuis les lointaines étoiles jusqu'aux recoins d'une sombre forêt, les destins de Scarlet et de Cinder semblent liés. Alors que l'une cherche sa grand-mère mystérieusement disparue et que l'autre poursuit la quête de ses origines, la menace lunaire qui pèse sur l'humanité se renforce. Cinder et Scarlet parviendront-elles à lui résister ?


Mon avis :

Encore un coup de cœur pour ce Tome 2 des Chroniques Lunaires.

J'ai retrouvé avec plaisir l'univers futuriste de Marissa Meyer et ses réécritures des contes de mon enfance. Une fois encore, l'auteure parvient à nous offrir des personnages dignes d'intérêt parce que crédibles dans leurs émotions et réactions. Dans les Chroniques Lunaires, il n'y a pas de très gentils ou de très méchants (à part Levana qui est une prostipute qui s'assume). Les personnages, autant principaux que secondaires, ont le mérite d'être ridiculement humains (enfin à part Cinder et son côté Robocop mais on se comprend hein). Du coup, on s'immerge facilement dans l'histoire, on s'attache à eux et on dévore le livre rapidement.
Bon, j'ai préféré le personnage de Cinder à celui de Scarlet, c'est vrai. Je trouve les réactions de Scarlet parfois trop exagérées, trop stéréotypées. Surtout concernant Loup. Mais il n'empêche que notre Petit Chaperon Rouge revisité est sacrément cool. (Ca doit être mon côté féministe qui parle). Scarlet qui se balade avec un flingue dans le jean, qui a une répartie cinglante et qui est rousse et fière de l'être. Il ne m'en fallait pas plus pour que je tombe sous le charme. Son histoire est passionnante, les révélations tout autant et, j'ai la nette impression que tout ça va partir en vrille dans le Tome 3.
Et puis il y a Loup. Loup ou le beau gosse obligatoire du Tome 2. On est bien loin du Prince Kai et de ses petits côtés Geisha. Loup est un combattant de rue, un dur à cuire, un rebelle de la life et un mec qui n'avait jamais vu une tomate avant de rencontrer Scarlet. C'est ce que j'ai adoré chez ce personnage. Cette dualité constante entre l'agressivité et l'innocence, la férocité et la douceur, l'animal et l'homme. Bref, vous l'aurez compris, Loup est canon. Et Marissa Meyer parvient à embarquer son lecteur et à le faire tourner en bourrique avec une facilité désespérante.
Concernant Cinder, dire que j'ai été heureuse de la retrouver serait un euphémisme. Ce personnage est le mieux travaillé de la saga à mon sens. On sent sa détresse page après page, ces nouvelles responsabilités qui lui collent au train et dont elle ne sait pas quoi faire. On sent l'urgence de sa situation et des menaces qui pèsent sur elle. Du coup, comme dans le Tome 1, on s'accroche à elle, on la soutient et on ne rêve que d'une chose : QUE CETTE CONNASSE DE LEVANA CREVE DANS UN CRATERE LUNAIRE !
Hum.
Thorne, nouveau personnage de ce Tome 2 est hilarant. Lourd, narcissique, passablement inutile et je m'en foutiste à souhait. J'étais obligé de l'aimer. Je trouve que sa relation avec Cinder est crédible dans son évolution et autant vous dire que ça a été une surprise. Il est rare qu'une auteure de littérature jeunesse arrive à rendre un personnage secondaire aussi essentiel à l'histoire, aussi réaliste et aussi indispensable aux héros. Juste pour ça : chapeau Marissa Meyer.
Et enfin, je finirais en parlant d'Iko qui est toujours un de mes personnages préférés. Ce petit bout de ferraille est aussi indispensable aux Chroniques Lunaires que les personnages principaux.

Bref. Un Tome 2 riche en émotions et en rebondissements. Une histoire qui nous colle à la peau même après avoir refermé le bouquin. Des révélations qui servent à quelque chose parce qu'elles font avancer l'intrigue et nous oblige à nous poser mille questions. J'ai une vague idée de la finalité de toute cette histoire, mais par expérience, je sais que Marissa Meyer arrivera à me surprendre.
Dans ce Tome 2, les Lunaires prennent une toute nouvelle dimension. Dimension sacrément flippante cela dit, et on ne peut pas s'empêcher de vouloir piétiner les Thaumaturges et leur psychopathe de reine. Mais c'est ce qui rend cette saga géniale.
Marissa Meyer à beau avoir réussi l'exploit de pondre des réécritures de contes magiques, il n'empêche qu'on sent toute la force du conte de fée de notre enfance : l'éternel combat entre le Bien et le Mal, les gentils contre les méchants et ce fond moralisateur type de base qui aborde des sujets tels que le racisme et l'intolérance.


Du coup, malgré le fait que l'auteure n'ait rien inventé de nouveau, on est obligé d'aimer ces bouquins. Adieu les potiches qui servent de princesses et Bonjour les femmes fortes et indépendantes. 

Alors que demander de plus ? 


Ma note : 

20/20



samedi 27 septembre 2014

Kaleb Tome 2 - Myra Eljundir






Quatrième de couverture :

Le pouvoir... Tel est tout l'enjeu de cette nouvelle saison. Mais qui le détient vraiment ? Kaleb qui, depuis qu'on lui a fait ce mystérieux tatouage, se laisse envahir par le Mal et entraîne Abigail en enfer ? Ou bien Abigail qui s'est, malgré le danger, jetée corps et âme dans cette folle passion avec Kaleb et abdique chaque jour un peu plus d'elle-même pour une noirceur qui la fascine et la grise ? Lequel des deux amants a vraiment l'ascendant sur l'autre et le pousse à aller toujours plus loin ? Les apparences sont parfois trompeuses... 
Au final, ne sont-ils pas juste les pions d'une partie maléfique qui a débuté il y a bien longtemps, quand sont apparus les premiers Enfants du Volcan, et dont la finale se jouera maintenant, qu'ils le veuillent ou non ? Le deuxième tome d'une trilogie de sang et de ténèbres qui fera voyager les jeunes adultes dans les terres les plus reculées d'Islande et d'Irlande, et qui fera renaître des légendes oubliées, dont celle de l'elfe noir.


Mon avis :

Je suis tiraillée entre déception et danse de la joie.

Déception parce que la plume de l'auteur est définitivement médiocre. Et quand je dis médiocre, je veux dire par là que même les scènes sexuelles explicites m'ont fait autant d'effet qu'un accroc de Tunning titillant sa clé à molette.
Du coup, forcément, c'est là où le bât blesse. L'histoire pourrait être super cool, super prenante comme le tome 1, sauf que cette écriture de petite section de maternelle m'a collé les glandes. Vraiment. Je m'étais habituée aux facilités littéraires de l'auteure dans son premier roman. J'avais même accepté les phrases bateau-type-que-tu-as-lu-1000-fois-auparavant et je m'étais laissé porter par l'histoire avec des étoiles dans les yeux et ce coup de cœur prévisible pour notre cher Kaleb adoré. Mais là, dans ce tome 2, j'espérais ; que dis-je ; je priais pour que OH MY FUCKING GOD ! QUE CE MEC SE SUICIDE PAR PITIE !
J'ai essayé pourtant. Vraiment je vous jure. Je me suis convaincue que Myra Eljundir avait pondu une daubasse à la Levy pour qu'on se ronge les sangs jusqu'au tome 3. Histoire de nous faire pleurer en attendant désespérément la fin et ses révélations. Sauf que, là encore, les auteurs de littérature jeunesse adore foutre la merde dans leurs seconds tomes. Dans Kaleb Saison 1 on nous foutait les infos au compte-gouttes. Pas moyen de s'attendre à la suite des événements, pas moyen de savoir ce qui allait se passer pour notre beau ténébreux maléfique.
Et là. Catastrophe. Ô Rage. Ô Désespoir. Okay j'abuse un peu mais tout de même.
Myra Eljundir a dégobillé (littéralement vomi oui) toutes les infos dans son tome 2. Adieu le suspens, bonjour la migraine. Des révélations, des rebondissements, des pistes, des fausses pistes, des surprises, des fausses surprises. BREF. TROP TUE LE TROP !
Ça part en sucette, ça explose à la gueule du lecteur dans tous les sens. On en apprend dans un chapitre et le chapitre suivant nous apprend autre chose. On suit une piste et la piste nous mène à une autre. Puis une autre. Puis une autre. Puis une autre.

Je peux continuer longtemps comme ça.

En bref, ce tome était décevant par sa forme mais aussi par son fond. Un Kaleb qui devient aussi méchant et effrayant qu'un chihuahua sous Epinéphrine. Un Colonel qui m'est apparu comme un fou à lier se prenant pour Jésus avec un AK-47. Des EDV qui, malgré leur apparition tant attendue, ont autant de charisme qu'un paquet de couches Pampers. Et, bien entendu, une Abigail aussi crédible en succube que moi en mannequin. En gros, des personnages qui sont un bel hommage à Esmée de Twilight : à eux tous, ils pourraient ouvrir un putain de Botanic et faire de la figuration en tant que plantes d'intérieur.

Danse de la joie parce que, mis à part toutes les fabuleuses choses susmentionnées, Kaleb reste fidèle à son slogan de roman déconseillé au moins de 15 ans. Il y a de bonnes scènes gores qui m'ont fait frissonner de plaisir (j'aime quand c'est sanglant et dégueulasse). Il y a des personnages vraiment méchants, ça je ne peux pas l'enlever à l'auteure. Elle réussit à merveille à décrire ce basculement super tentant qu'est le passage du Bien au Mal. Elle parvient à rendre ses personnages, même les plus cruels, ridiculement attachants. On se met à leur place, et on sait qu'on aurait fait pire. Alors même s'ils se mettent à tuer des innocents à tours de bras, on ne peut que les aimer.
En fait c'est ce qui est chiant avec ce roman. Même si c'est profondément de la merde, on a envie de lire la suite pour pouvoir enfin connaître le dénouement de toute cette histoire.


Alors oui, rien de transcendant pour ce tome 2 mais quelques petites choses qui sauvent la saga et donne envie de finir la trilogie. En espérant, bien entendu, que l'auteur finisse la chose en beauté. 


Ma note : 

12/20

samedi 20 septembre 2014

TAG : Questionnaire Livresque de A à Z


Je m'y attendais à celle-là, puisque ma popine Oukouloumougnou me harcèle depuis 4 jours pour que je fasse ce TAG. Cela dit, ayant une flemme incommensurable de sortir tous les bouquins cités par la suite, j'ai décidé de le faire par écrit et non en vidéo ^^. 

Sooooooo, Yeah I also speak English ! 

Le principe est simple, et le voilà : une lettre représente un mot, chaque mot est associé à une question et c'est super long de tout écrire, je vous l'assure.


A pour "Auteur"
Auteur dont tu as lu le plus de livres.

Je suis du style à acheter des bouquins d'auteurs que je ne connais pas en règle générale, mais quand je tombe sur un écrivain que j'aime, je ne me prive pour pas pour étoffer ma bibliothèque de ses œuvres. 
Alors je dirais que même si pas mal d'auteurs sont à égalité niveau nombre de livres lus, aucun ne détrône Stephen King. Après tout, c'est pas l'homme de ma vie pour rien, hein ! 




B pour "Best"
La meilleure suite de série.

Eragon. Tous les Eragon. Globalement toutes les suites (surtout les tome 2 dans les trilogies) me déçoivent royalement ou en tout cas, me déçoivent à un moment ou à un autre. Il n'y a que Eragon de Christopher Paolini qui a su me tenir en haleine du début à la fin.




C pour "Current"
Ta lecture en cours.

Je suis toujours plongée dans Kaleb Tome 2 de Myra Eljundir (plus pour longtemps je l'espère).




D pour "Drink"
La boisson qui accompagne tes lectures.

Ca dépend de mon humeur, du temps, de l'hibernation des gerbilles du Pôle Nord mais, généralement, c'est du café. 



E pour "E-book"
E-books ou romans papiers ?

Oh my... Je suis définitivement de la vieille école puisque, à mon sens, rien ne vaut un bon livre papier et surtout, rien ne remplace le plaisir d'une bonne vieille crampe au poignet.
Cela dit, j'ai tout de même une liseuse, et j'apprécie son côté pratique. 




F pour "Fictif"
Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée.

J'ai beau fouiller dans ma mémoire, le seul personnage que je trouvais assez cool pour sortir avec pendant le lycée est Ellana de la saga du même nom de Pierre Bottero. 




G pour "Glad"
Un roman auquel tu es contente d'avoir donné une chance.

16 Lunes - Kami Garcia & Margaret Stohl.
J'ai hésité un moment avant de lire ce livre, étant donné qu'après la vague; que dis-je; le tsunami post-Twilight, tous les bouquins du genre avaient cette sale manie d'être niaiseux et complètement ridicules. 16 Lunes a été une belle surprise puisque je l'ai adoré ! 




H pour "Hidden"
Un roman que tu considères comme un joyau caché.

Rien de Jane Teller.
Ce roman est un livre coup de poing qui mériterait largement d'être dans la bibliothèque de tout lecteur qui se respecte.




I pour "Important"
Un moment important dans ta vie de lectrice.

Etant donné que je suis une fille ultra originale, je dirais : la création de mon blog et de ma chaîne youtube. Ça m'a permis de rencontrer des gens supers cools et de m'ouvrir à pas mal de lectures que je n'aurais pas approchées dans d'autres circonstances.




J pour "Juste"
Le roman que tu viens juste de finir.

De guerre, d'amour et de sang de Kyrian Malone & Jamie Leigh.




K pour "Kind"
Le genre de romans que tu ne liras jamais.

Il ne faut jamais dire jamais. Mais le genre de romans que je lis le moins c'est les romans érotiques. Je ne suis pas hyper fan des descriptions de zigounettes et autres joies vaginales. Et au pire, si je ressens un vent de luxure m'envahir, il n'y a qu'à regarder la télé-réalité pour satisfaire nos besoins primaires.




L pour "Long"
Le roman le plus long que tu aies jamais lu.

Nom d'un chien. Je suis une nana qui adore les pavés alors cette question est hypra difficile. 
Celui qui me vient à l'esprit et qui est le plus récent dans ma bibliothèque est Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough. Ce petit bijou fait environ 992 pages. Mais je suis certaines d'avoir lu des bouquins de plus de 1000 pages avant lui.




M pour "Major"
Le roman qui t'a causé le plus gros "book hangover" ("trop plein" livresque - tu ne pouvais plus rien lire après ça).

Stupeurs & Tremblements de Amélie Nothomb.

J'ai détesté ce livre et je n'en ai pas ouvert un autre pendant presque un an après ça. J'avais peur de tomber sur des personnages qui se baladent nus dans un bureau en escaladant les ordinateurs. 




N pour "Nombre"
Le nombre de bibliothèques (meubles) que tu possèdes.

Deux dont une réservée à mes lectures jeunesses et autres bouquins que ma génitrice fuit comme la peste pendant une épidémie de choléra.




O pour "One"
Un roman que tu as lu plusieurs fois.

Je ne suis pas du tout le genre de fille qui s'éclate à relire les bouquins qu'elle a aimé pour la simple et bonne raison que ma super mémoire m'empêche d'apprécier les relectures. 
Cela dit, ça m'est tout de même déjà arrivé avec la saga La Quête d'Ewilan et Les Mondes d'Ewilan de Pierre Bottero. Six bouquins au total que j'ai du relire 4 fois. 
Et le bouquin J'avais douze ans de Nathalie Schweighoffer que j'ai relu deux fois parce que c'est un témoignage bouleversant.





P pour "Préféré"
Ton endroit préféré pour lire.

J'adore lire sur la plage. Le seul problème c'est que l'Isère ne peut décemment pas passer pour autre chose qu'un égoût à ciel ouvert. Donc, faute de mieux, it's my bed.




Q pour "Quote"
Une citation, d'un livre que tu as lu, qui t'inspire ou qui te fais ressentir plein d'émotions.

<< Le papier a plus de patience que les gens. >> Le Journal d'Anne Franck.



R pour "Regret"
Un regret de lecteur.

Je regrette de ne pas être milliardaire pour pouvoir m'offrir la bibliothèque dans La Belle & La Bête.




S pour "Série"
Une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les livres sont sortis).

Les Chevaliers d'Emeraude de Anne Robillard. Il y a 12 tomes et je n'en ai lu que 6, pour l'instant.



T pour "Trois"
Trois de tes livres préférés de tous les temps.

Il y en a trop.
- La saga Harry Potter
- La saga Eragon
- La saga Les Voies de l'Ombre





U pour "Unapologetic"
Quelque chose dont tu n'éprouves absolument aucun remords d'être fan.

Je relis régulièrement les Chair de Poule. Oui, oui.




V pour "Very"
Un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celle des autres.

Je n'attends pas les sorties avec grande impatience depuis la fin d'Harry Potter. Je dirais Cress, le tome 3 des Chroniques Lunaires. J'ai adoré le tome 1 et j'ai hâte de voir les autres réécritures de Marissa Meyer.




W pour "Worst"
Ta pire habitude livresque.

Je sniffe les bouquins. Ouais je suis une fille comme ça. Je me shoote à l'odeur du papier.




X pour "X"
Commence à compter en haut à gauche de ton étagère (la plus proche) et prends le 27ème livre.

L'île des Chiens de Patricia Cornwell.




Y pour "Your"
Ton dernier livre acheté.

La lionne de Katherine Scholes.




Z pour "ZzZ"
Le livre qui t'a volé ton sommeil (le dernier livre qui t'a tenu éveillée bien trop tard la nuit).


Nous étions les Hommes de Gilles Legardinier. 



Et voilà pour ce TAG les gens, hésitez pas à laisser votre lien si vous voulez le faire :D !